Après son tête-à-tête houleux avec Donald Trump, vendredi 28 février, Volodymyr Zelensky a rendez-vous avec plusieurs chefs d'États européens, à Londres, ce dimanche 2 mars. Ce sommet crucial, auquel vont participer, entre autres, Emmanuel Macron, Olaf Scholz, Giorgia Meloni, Ursula von der Leyen, Donald Tusk ou Justin Trudeau, aura pour objectif de réassurer et de réaffirmer à l'Ukraine du soutien européen.
"Si Vladimir Poutine arrivait à mettre la main sur la totalité de l'Ukraine, et c'est son ambition, ses armées seraient à la frontière de l'Union européenne, car à la frontière de la Pologne", a assuré Bernard Guetta, sur RTL. Selon le député européen Renew, dire que la question ukrainienne est existentielle pour les Européens n'est pas une exagération. "La situation est très grave, il faut faire front avec l'Ukraine."
Si les Européens doivent tant s'inquiéter de cette situation, c'est que Vladimir Poutine ne compte pas s'arrêter à l'Ukraine. "Il ne dit pas qu'il veut reconstituer l'Union soviétique, mais l'empire russe, celui des tsars. Or, l'empire russe comprenait près de 60 % de la Pologne et la totalité de la Finlande", a expliqué l'élu.
En cas de victoire en Ukraine, pour arriver à ses fins, Vladimir Poutine attaquerait ensuite la Moldavie, a-t-il poursuivi. "C'est un tout petit pays, extrêmement pauvre et très fragile. C'est une proie évidente pour Vladimir Poutine. Puis, il irait chatouiller les pays baltes."
Pour Bernard Guetta, les Européens doivent encore faire encore plus pour soutenir l'Ukraine. "Il faut d'abord une volonté politique", a développé l'élu. Surtout dans un moment comme celui-ci durant lequel Donald Trump est "incroyablement isolé sur la scène internationale".
Car après son esclandre dans le Bureau ovale, vendredi, ses soutiens se comptent sur les doigts d'une main. "La Chine se tait et observe. Tous les Européens font front à part Viktor Orbán, mais la Hongrie est en déclin démographique et économique. Il a un soutien formidable en la personne du Kremlin. Mais à part Vladimir Poutine, qui soutient Donald Trump ? Personne", a-t-il tranché.
Le député européen a alors relancé l'idée d'une défense commune, à différencier, selon lui, de l'armée commune. "Et l'affirmer comme une force politique sur la scène internationale". Selon lui, cela a un coût. "Mais qu'est-ce que ça nous coûterait de ne pas être capable de nous défendre ? Beaucoup plus."
De cette manière, l'Europe peut arriver à faire peur à Donald Trump qui est "extraordinairement embarrassé". Car s'il se targue de pouvoir arriver à un accord de paix avec Poutine, que se passerait-il si Ukrainiens et Européens ne suivent pas ? "Cet accord de paix n'aurait donc aucun sens. Ce serait davantage un cessez-le-feu", a-t-il conclu.
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