INVITÉ RTL - Guerre en Ukraine : le sénateur Philippe Folliot demande "plus de moyens pour l'armée ukrainienne"

Membre de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, le sénateur du Tarn Philippe Folliot témoigne de son récent voyage en Ukraine et des difficultés rencontrées par l'armée de Volodymyr Zelensky face au front russe.

Le sénateur centriste Philippe Folliot, membre de la Commission des Affaires étrangères et des forces armées

Crédit : RTL

UKRAINE - Philippe Folliot, sénateur du Tarn, est l'invité de Stéphane Carpentier

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Le cap des 500 jours de guerre a été franchi en Ukraine. Cela fait maintenant un mois que la grande contre-offensive promise par Volodymyr Zelensky a débuté. Invité de RTL ce lundi 10 juillet, Philippe Folliot, sénateur centriste du Tarn, membre de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées à l'Assemblée nationale, s'est rendu en Ukraine pour la deuxième fois en six mois. Il témoigne de son expérience au plus près du front et des difficultés rencontrées par l'armée ukrainienne pour regagner du terrain.

"C'est une manœuvre très difficile. Tout d'abord par rapport à la longueur des lignes de front et par rapport au fait que les forces russes se sont adaptées", souligne-t-il. D'après lui, "la principale contre-offensive n'a pas encore été engagée" et l'armée ukrainienne se trouve toujours dans une première phase, à la recherche de "brèches" dans le front russe.

Philippe Folliot insiste par ailleurs sur "la problématique des moyens" qui freine l'armée ukrainienne. "Quand on les aide, on le fait avec des moyens qui ne sont pas toujours très adaptés", explique-t-il, évoquant "les (véhicules blindés) AMX-10 que nous avons donnés à l'Ukraine", "des chars légers qui ne peuvent pas être utilisés autrement qu'en appui artillerie" alors que "les Allemands livrent des chars Léopard".

Dans ces conditions, la situation semble plus favorable à l'armée russe, qui souhaite "geler le conflit" qu'à l'armée ukrainienne. "Quand vous êtes attaquant, il faut beaucoup plus de moyens que quand vous êtes défenseur", souligne le sénateur. "Pour éviter cela, il faut plus de moyens pour les Ukrainiens", poursuit-il, citant notamment les avions Rafale et les tirs Caesar. "Quand elle veut, la France peut donner des équipements tout à fait utiles", assure-t-il.

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