Le jeudi 16 juin 2022, lors de sa visite à Kiev avec son homologue allemand et italien, le président Emmanuel Macron a annoncé la livraison prochaine de six nouveaux canons Caesar, une arme d'artillerie de pointe, après les 12 déjà livrés depuis le début du conflit. Mais dans cette guerre, l’aide de la France à l'Ukraine n'est pas que militaire, elle est également médicale.
Selon les informations de RTL, Paris a déjà organisé au moins 2 opérations d'évacuations sanitaires de soldats ukrainiens blessés depuis le 20 mai dernier. Le nom de code de ces missions est "Héron", organisées par le Quai d'Orsay et sous la supervision du Ministère des Armées qui préfère rester discret sur ce sujet. Ces militaires sont soignés dans les hôpitaux militaires français.
En région parisienne, l'hôpital Percy de Clamart a par exemple accueilli ses deux premiers blessés ukrainiens le 25 mai dernier. Les autorités françaises estiment que des centaines de militaires ukrainiens sont potentiellement transférables, blessés dans les combats ou mutilés par des tirs d’artillerie, des dizaines d’entre eux ont subi des amputations. Sur le terrain, les affrontements sont meurtriers et les établissements de santé débordés.
Selon le Ministère ukrainien de la Défense, jusqu'à 500 soldats sont blessés et une centaine sont tués, chaque jour dans le pays. Cette aide de la France est donc pour l'instant symbolique mais pourrait augmenter ces prochaines semaines. De nouvelles opérations sont à l’étude.
Sur le terrain, les
combats se concentrent notamment à Lyssychantsk et Severodonetsk, deux villes
clé du Donbass. Les autorités ukrainiennes ont reconnu ces derniers jours que
leurs troupes avaient été chassées du centre-ville de Severodonetsk, et ne plus
disposer que de "voies de communication compliquées" avec elles après la
destruction de tous les ponts vers Lyssytchansk.
Ces derniers mois, la France a également organisé le transfert d’une vingtaine d’enfants ukrainiens atteints de cancer ou de leucémie de la Pologne accompagnés de leurs parents vers des hôpitaux français. Ces opérations, nommées "Cigogne" avaient été préparées dans le plus grand secret avec le soutien notamment de Brigitte Macron.
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