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Inde : le Dalaï Lama fête ses 90 ans et confirme la désignation d'un successeur après sa mort
Ce mercredi 2 juillet 2025, le Dalaï Lama, qui célèbre le début de ses réjouissances organisées dans le nord de l'Inde pour son 90e anniversaire, a confirmé qu'un nouveau chef spirituel sera nommé après sa mort pour perpétuer son combat pour l'autonomie du Tibet au sein de la Chine.
Ce mercredi 2 juillet 2025, le Dalaï Lama, chef spirituel de la communauté tibétaine dont les festivités de 90e anniversaire se poursuivent, a confirmé qu'un quinzième et nouveau successeur serait nommé après sa mort pour perpétuer son combat pour la liberté du Tibet. Les réjouissances organisées en l'honneur du 90e anniversaire du natif de Takster (Chine), ont déjà commencé depuis lundi 30 juin, dans son repaire en exil du nord de l'Inde.
Le chef spirituel des Tibétains, vêtu de sa robe marron et jaune traditionnelle, est apparu au milieu de milliers de membres de sa communauté et de partisans venus du monde entier le rejoindre dans son monastère de McLeod Ganj, près de Dharamsala, dans le nord de l'Inde. "J'affirme que l'institution du Dalaï sera perpétrée", a t-il indiqué dans un message très attendu lors d'une réunion religieuse dans son lieu d'exil.
Très vite, la Chine, dont les troupes ont envahi le Tibet en octobre 1950, a réagi. "La réincarnation de grandes figures bouddhistes comme le Dalaï
Lama et le Panchen Lama doit être désignée par tirage au sort (...) et ensuite approuvée par le gouvernement central", a rappelé Mao Ning, une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
Un successeur "né dans le monde libre"
Depuis sa fuite du Tibet et de la répression chinoise, un mois après l'envahissement du pays par la Chine, en octobre 1959, le Dalaï Lama vit en majeure partie dans le village retiré de McLeod Ganj. La question de son successeur est majeure, car les Tibétains soupçonnent le régime chinois de vouloir en nommer un à sa main.
L'actuel titulaire de la charge, considéré comme un dangereux séparatiste par Pékin, a déjà catégoriquement écarté l'idée que le 15e Dalaï Lama puisse être nommé par les Chinois. Le Dalaï Lama a tenu à rappeler que son successeur sera forcément "né dans le monde libre", a-t-il promis publiquement. Une majorité de Tibétains était favorable à la poursuite du "cycle de réincarnation" pour cette succession.
