Les pourparlers de paix entre les Ukrainiens et les Russes se feront donc sans Vladimir Poutine et, désormais, sans Volodymyr Zelensky. Le président ukrainien a annoncé, après son échange avec le président turc Recep Tayyip Erdoğan, ne pas se rendre à Istanbul. Cette réunion pourrait se tenir jeudi soir à Istanbul ou être repoussés à vendredi après une nouvelle journée d'incertitude sur leurs modalités, a indiqué le chef d'État ukrainien.
Selon lui, cette réunion "n'est pas au niveau des présidents". Il a aussi regretté que la Russie ne prenne pas "au sérieux" ces négociations, en envoyant une délégation menée par un conseiller de second plan.
Les membres de la délégation ukrainienne, dirigée par le ministre de la Défense Roustem Oumerov, "auront un mandat pour un cessez-le-feu" et celle-ci sera "dirigée par le ministre de la Défense", Roustem Oumerov, a également annoncé Volodymyr Zelensky.
Cependant, le président ukrainien a assuré être "prêt" à des "négociations directes" avec son homologue russe.
Vladimir Medinksi, le chef de cette délégation russe, a affirmé être prêt à de "possibles compromis" et à en "discuter" avec les représentants de Kiev. "Nous sommes prêts à travailler, à reprendre les négociations d'Istanbul", a -t-il assuré.
Il a également indiqué que Moscou considérait que les nouveaux pourparlers avec l'Ukraine devaient s'inscrire dans "la suite" des négociations bilatérales avortées en 2022. La Russie est "disposée à mener des discussions constructives, rechercher des solutions possibles et des points de convergence".
Moscou et Kiev se sont rejetés mutuellement la responsabilité de l'échec des premiers pourparlers de paix menés au printemps 2022 au Bélarus puis en Turquie, dans la foulée de l'invasion russe.
Les dirigeants occidentaux auront-ils un poids dans ces pourparlers ? Oui, affirme Jon Healy, ministre britannique de la Défense. Les alliés de l'Ukraine "doivent agir" et "mettre la pression sur Poutine pour l'amener à la table des négociations", a-t-il exhorté.
Les "principales nations européennes" sont "prêtes" à imposer de nouvelles sanctions visant la Russie, a également affirmé John Healey après une réunion avec son homologue allemand à Berlin. Le rendez-vous diplomatique d'Istanbul est jusqu'ici "une déception", a-t-il encore commenté.
Mardi, Emmanuel Macron a assuré que de nouvelles sanctions pourraient être prises "dans les prochaines jours". Elles seraient prises "en liaison étroite avec les États-Unis" et concerneraient "des services financiers" et "des hydrocarbures".
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