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Des militaires ukrainiens à l'entraînement
Crédit : SERGEI SUPINSKY / AFP
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Vladimir Poutine doit officialiser ce vendredi 30 septembre, lors d'une cérémonie sur la Place Rouge l'annexion des quatre régions ukrainiennes occupées par Moscou, après y avoir organisé de "faux" referendums en début de semaine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky de son côté a convoqué une nouvelle réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU. Loin de déposer les armes, il réclame au contraire encore davantage de ses alliés occidentaux afin de poursuivre la contre-offensive. Sur le terrain, ces combats, intenses depuis des mois, voient se déployer des armes américaines plus sophistiquées les unes que les autres. Et surtout très efficaces.
De quoi faire sérieusement réfléchir l'armée française. Nos soldats observent cette guerre et ne peuvent s'empêcher de faire le constat de leur propre carence. Sommes-nous vraiment en retard en ce qui concerne notamment la portée de nos frappes ?
Sur ce point précis, un militaire admet tel quel : "un trou dans la raquette". Le lance-roquette français LRU a une portée de 90km, or les Himars américain, quand ils seront équipés des nouveaux missiles ultra-performants, pourront toucher une cible à 300 km, et pas seulement à 80 ou 90 km. Face à de tels tirs, sur le terrain, le rapport de force devient immédiatement défavorable.
La France manque de portée. "Nous n'avons pas çà", se désole d'ailleurs un militaire français. On observe depuis le début de la guerre une très grande agilité de la part des Ukrainiens. Est-on capable de faire comme eux ? Et puis il y a question de la quantité d'armes nécessaires pour combattre.
Non. Et l’Ukraine nous montre qu’il faut être rapide dans la prise de décision. Le projet français serait le suivant : un soldat voit dans ses lunettes ou dans la visière de son casque, admettons un char dans son champ de vision, image du char enregistré, envoi direct vers un centre de contrôle, qui instantanément prend la décision de tirer ou de ne pas tirer sur ce char ennemi. "Ce sera désormais à celui qui dégainera le plus vite", dit-on, "une souplesse que les Russes n'ont pas, contrairement aux Ukrainiens".
Non, côté matériel, il faut de la variété et de la quantité sur le champ de bataille. Il faut des radars, il faut des drones, il faut du cyber. L'armée française l’a, mais de façon "échantillonnaire", confie-t-on. Or, une guerre comme en Ukraine, ce sont tous les matériels, et tous en très grande quantité.
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