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Guerre en Ukraine : la proposition de Poutine est "un premier mouvement" mais "pas suffisant", estime Macron

"Le cessez-le-feu inconditionnel n'est pas précédé par des négociations", a également indiqué le président de la République, ce dimanche 11 mai.

Emmanuel Macron à Kiev, le dimanche 11 mai.

Crédit : Genya SAVILOV / AFP

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Vladimir Poutine a donc donné rendez-vous à l'Ukraine. Le président russe a fait savoir, ce dimanche 11 mai, que son pays était prêt à mener "des négociations sans aucune condition préalable" avec Kiev. Pour Emmanuel Macron, c'est "un premier mouvement mais il n'est pas suffisant".

"Le cessez-le-feu inconditionnel n'est pas précédé par des négociations, par définition", a souligné le président de la République à des journalistes à sa descente de train dans la ville polonaise de Przemysl après son déplacement de samedi en Ukraine. Le chef de l'État a accusé Vladimir Poutine d'avoir "la volonté de gagner du temps".

"Nous proposons de commencer dès jeudi prochain, le 15 mai, à Istanbul", a indiqué Vladimir Poutine. Emmanuel Macron était samedi à Kiev avec Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens pour lancer un ultimatum à Moscou. Vladimir Poutine "a proposé quelque chose d'autre, donc je pense qu'il faut qu'on tienne bon avec les Américains pour dire que le cessez-le-feu, lui, est inconditionnel et après, on peut discuter le reste", a également affirmé Emmanuel Macron.

Donald Trump s'est aussi exprimé. Le président américain a salué "un potentiel grand jour pour la Russie et l'Ukraine" après la proposition de Vladimir Poutine. Le locataire de la Maison-Blanche a martelé son envie de "continuer à travailler avec les deux parties" pour mettre fin au conflit en Ukraine.

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