Un cessez-le-feu "complet et inconditionnel". Volodymyr Zelensky et ses alliés européens ont fait front, ce samedi 10 mai à l’occasion d’une réunion à Kiev en proposant à Moscou une trêve de 30 jours sans conditions préalables, qui doit commencer à partir de ce lundi 12 mai.
Le ministre des Affaires étrangères ukrainien a indiqué que son pays ainsi que ses alliés étaient prêts à un "cessez-le-feu complet et inconditionnel sur terre, dans les airs et en mer". Ce qui permettrait "d'ouvrir la voie à des négociations de paix". Emmanuel Macron a appelé à des "discussions directes" entre l'Ukraine et la Russie dans le cas d'une telle trêve.
Selon le chef de la diplomatie ukrainienne, le président Volodymyr Zelensky et les quatre dirigeants européens venus à Kiev ont par ailleurs "ont eu un appel fructueux" avec Donald Trump sur "les efforts en vue de la paix" en Ukraine. Le président américain avait pressé Moscou jeudi d'accepter un tel cessez-le-feu.
Lors d'une conférence de presse conjointe avec les dirigeants de l'Ukraine, de l'Allemagne, de la Pologne et du Royaume-Uni, le président français a indiqué que le respect de cessez-le-feu sera contrôlé par les États-Unis avec une contribution européenne. "Le camp de la paix est à Kiev et le camp de la guerre est à Moscou. [...] Nous n'abandonnerons jamais le peuple ukrainien", a-t-il poursuivi, insistant sur la volonté commune d'un "cessez-le-feu dès lundi". À ses côtés, le Premier ministre britannique Keir Starmer s'est félicité samedi d'une "unité absolue" entre les États-Unis, les Européens et l'Ukraine.
En cas de violation par Moscou ou de refus de la trêve proposée, les dirigeants ont menacé samedi la Russie de sanctions "massives" et "coordonnées" par l'Europe et les États-Unis. Sans réaction du Kremlin, le chancelier allemand Friedrich Merz a, de son côté, évoqué la poursuite d'une "aide massive" à Kiev.
Cette proposition de cessez-le-feu a déjà été formulée à plusieurs reprises par l'Ukraine ces dernières semaines, mais rejetée par la Russie qui veut d'abord des engagements sur ses demandes. Sur la chaîne américaine ABC, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a estimé qu'un cessez-le-feu devrait être précédé d'un arrêt des livraisons d'armes occidentales, faute de quoi cela donnerait "un avantage à l'Ukraine" à un moment où "les troupes russes avancent de manière assurée" sur le front.
Le quatuor des dirigeants européens a aussi participé à une réunion virtuelle avec la "coalition des volontaires", composée de pays soutiens de Kiev et pilotée par Londres et Paris, pour discuter des "garanties de sécurité" pour l'Ukraine en cas de cessation des hostilités. Cette visite des dirigeants français, allemand, britannique et polonais répond symboliquement aux commémorations en grande pompe des 80 ans de la victoire sur l'Allemagne nazie tenues vendredi sur la place Rouge autour du président russe Vladimir Poutine et d'une vingtaine de dirigeants étrangers, dont le président chinois Xi Jinping.
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