Un espoir de paix est survenu, samedi 26 avril, au cœur du Vatican, en marge des funérailles du pape François. Une image a fait le tour du monde : celle de Donald Trump, l'Américain, assis face à Volodymyr Zelensky, l'Ukrainien, à l'intérieur de la basilique Saint-Pierre. Les deux hommes ont échangé quinze minutes seulement. Mais la discussion a été encourageante, selon les deux parties.
Pour Guillaume Ancel, si la discussion a été brève, l'essentiel est ailleurs. "Ce qui est important, c'est que Donald Trump écoute désormais la voix des Européens, et notamment celle de Volodymyr Zelensky", a assuré l'écrivain, ancien officier et chroniqueur de guerre.
"Le président états-unien a également échangé avec des dirigeants européens, qui lui ont redit qu'il fallait absolument faire attention à l'attitude de Vladimir Poutine." Conséquence : "Donald Trump, qui avait tout imposé à l'Ukraine, commence enfin à mettre la pression sur le président russe pour qu'il accepte l'accord auquel Trump est extrêmement attaché", a-t-il souligné.
Accepter de stopper cette guerre permettrait au président russe d'empocher un gain territorial substantiel
Guillaume Ancel, écrivain, ancien officier et chroniqueur de guerre.
Si, début mars, Kiev avait accepté un cessez-le-feu immédiat aux conditions imposées par Washington, "c'est désormais à la Russie de montrer si, oui ou non, elle accepte enfin de terminer cette guerre qu'elle a déclenchée", insiste Guillaume Ancel. "On sait que du côté ukrainien, Volodymyr Zelensky n'a pas le choix que d'accepter cet accord qui n'est vraiment pas à son avantage, puisqu'il perd plus de 18 % de son territoire avec ce cessez-le-feu", a-t-il poursuivi.
Mais pour la Russie, "l'accord est assez avantageux, car au rythme où l'armée russe progresse aujourd'hui, il lui faudrait un siècle pour tenter de soumettre l'Ukraine", a ajouté l'écrivain, ancien officier et chroniqueur de guerre. "Accepter de stopper cette guerre permettrait au président russe d'empocher un gain territorial substantiel juste avant le 9 mai" date de "la commémoration de la grande victoire de la Russie contre le nazisme et auquel Vladimir Poutine est très attaché en digne héritier de l'URSS".
Après le face-à-face entre le président américain et ukrainien, "la balle est dans le camp de Vladimir Poutine. Tout va dépendre de lui". Alors que Donald Trump le menace "de sanctions financières et douanières qui seraient probablement très dures pour la Russie dont on sait qu'elle a été très affectée par les sanctions économiques de l'Europe depuis trois ans", a conclu Guillaume Ancel.
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