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"Vladimir, arrête", lance Donald Trump à Vladimir Poutine après de nouvelles frappes massives sur l'Ukraine

Donald Trump a interpellé son homologue russe, Vladimir Poutine, après une nouvelle vague de frappes massives sur l'Ukraine qui ont fait au moins 12 morts et des dizaines de blessés à Kiev.

Le président russe Vladimir Poutine, le 27 mars 2025, et le président américain Donald Trump devant la Maison Blanche à Washington, DC, le 23 avril 2025

Crédit : SAUL LOEB, Olga MALTSEVA / AFP

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Rien qu'à Kiev, c'est l'un des bilans les plus lourds depuis des mois. 12 personnes sont mortes et 90 ont été blessées, selon les services de secours, après la salve de frappes lancée par la Russie dans la nuit de mercredi 23 à jeudi 24 avril. La capitale n'est pas la seule ville à avoir été visée. "La Russie veut nous détruire", a lâché sur les lieux de la frappe Olena Davydiouk, une avocate de 33 ans vivant tout près du point d'impact des missiles russes.

Londres a dénoncé un "bain de sang perpétré par Poutine" et de nouvelles scènes "choquantes". Donald Trump n'a pas non plus manqué de montrer son agacement fustigeant "Vladimir, arrête!", dans une de ses formules lapidaires sur sa plateforme Truth Social, ajoutant n'être "pas content" de cette vague de frappes au "très mauvais timing".

La vague de missiles et de drones explosifs lancée par la Russie intervient en effet à un moment critique pour le processus de négociation que Donald Trump a promis de faire aboutir pour faire cesser la guerre lancée par Moscou en février 2022.

Un accord très proche ?

Des négociations entre les États-Unis, l'Ukraine et ses alliés européens français et britanniques, prévues au niveau ministériel à Londres mercredi, ont été annulées à la dernière minute, après que des informations de presse ont fait état de discussions russo-américaines sur la reconnaissance de l'annexion par la Russie de la Crimée, péninsule ukrainienne dont Moscou a pris le contrôle en 2014.

"Il n'y a rien à discuter. C'est notre territoire", avait tranché Volodymyr Zelensky, mardi 22 avril. Donald Trump s'en était alors violemment pris à lui, l'accusant de tenir des propos "incendiaires" au moment où un accord avec la Russie était selon lui "très proche". Il avait souligné que pour l'Ukraine la Crimée était "perdue".

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