Plus d'une semaine après un bombardement sur un hôpital pédiatrique dans la ville de Marioupol, la cheffe de service de la maternité bombardée se confie sur RTL. Réfugiée en France depuis le début du conflit, car elle "est tombée gravement malade", Olga Baranova raconte sa peine de n'avoir plus aucune nouvelle de ses proches.
"Je suis restée en contact avec mes équipes pour coordonner, mais jusqu'au 2 mars seulement, ensuite Internet a été coupé", explique celle qui a travaillé trente ans au sein de cette maternité. Le bombardement contre les bâtiments a été "un choc, un traumatisme", car cette médecin a "passé toute (s)a vie dans cet hôpital", raconte-t-elle.
"Je n'ai plus aucune nouvelle depuis le 2 mars", souffle Olga Baranova, qui a encore une sœur sur place. "Dans toute ma vie, je n'avais pas ressenti de haine. Mais aujourd'hui, je ressens toute la haine du monde. Je les déteste", reconnaît-elle.
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