Après avoir perdu 80.000 soldats sur le front ukrainien en moins de six mois, l'armée russe recherche ses futures recrues, avec un argument de poids : le salaire. Le recrutement se fait via les réseaux sociaux. Ils sont chauffeurs, mécaniciens ou informaticiens et sont prêts à partir au front. "Nous sommes différents, mais ensemble, nous sommes forts et ensemble, nous défendrons notre patrie", peut-on entendre dans un clip de l'armée russe.
Pour les séduire, on leur propose chaque mois plusieurs milliers de roubles, jusqu'à 5.000 €, plus de dix fois le salaire mensuel en Russie. Avant de prendre la direction de l'Ukraine, les volontaires reçoivent une formation d'un mois auprès des régiments de leur région, comme à Vladivostok, dans l'Extrême-Orient russe.
Selon le journal Kommersant, une quarantaine d'unités sont déjà formées. Dans chacune d'elles, quelques centaines de volontaires. Ce sont tous obligatoirement des locaux, un "appel à la fraternité territoriale", expliquent les recruteurs. L'idée est de former des unités de soldats de la même région, sur le modèle des bataillons tchétchènes de Ramzan Kadyrov.
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