Conflit Proche-Orient : à l'ONU, l'espoir d'un arrêt des violences

L'espoir des diplomates français. Emmanuel Macron s'est rendu au siège de l'ONU le 25 septembre. Le Président a appelé " avec force Israël à cesser l’escalade au Liban et le Hezbollah à cesser les tirs". 

"La proposition sur la table est acceptable par tout le monde", glisse dans la nuit un diplomate. Si les Américains et les Français se sont autorisés à évoquer publiquement pour la première fois un arrêt, même temporaire, des violences, c'est qu'ils estiment avoir obtenu suffisamment de garanties.

D'autant que cela fait en réalité plusieurs jours que les négociations ont débuté, y compris, directement avec les Israéliens, les Libanais et même avec des représentants du Hezbollah. Deux éléments donnent de l'espoir côté français. Le premier, c'est le fait qu'Israël ne puisse pas mener deux guerres à la fois dans la bande de Gaza et au Liban. 

Le second, c'est que le Hezbollah accepte de négocier après plusieurs revers de taille ces dernières semaines. Les autorités françaises attendent désormais avec une certaine fébrilité les réponses du Premier ministre libanais et de son homologue israélien, Benyamin Netanyahou. Ce dernier doit à son tour atterrir à New York dans quelques heures.