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De la fumée au-dessus de Gaza, mercredi 17 septembre
Crédit : Jack GUEZ / AFP
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Après l'annonce du Hamas qui s'est dit prêt, dans la soirée du 3 octobre, à des négociations immédiates dans le cadre du plan de paix proposé par Donald Trump, l'espoir de trouver une solution à ce conflit est permis.
Première étape pour y parvenir : la libération des otages israéliens enlevés le 7 octobre 2023 et la restitution des corps de celles ou ceux qui sont décédés. Un dirigeant du Hamas a déclaré ce 4 octobre que le mouvement islamiste palestinien était prêt à entamer des négociations pour résoudre "toutes les questions".
Pourtant, du côté de l'État hébreu, si les Israéliens espèrent qu'un accord puisse voir le jour et que les otages soient libérés, le scepticisme reste de mise. Les médias locaux estiment que le Hamas a enrobé son rejet du plan américain de façon à ce qu'il ressemble à une acceptation.
On a l'habitude des montagnes russes émotionnelles
L'animateur Arthur, invit du Journal inattendu, sur RTL
La nuit précédente, Benjamin Netanyahu a d'ailleurs été surpris par l'enthousiasme suscité chez Donald Trump par ce "faux oui" du Hamas et l'injonction des États-Unis d'arrêter les combats à Gaza. Le Premier ministre israélien a décidé de jouer le jeu tout en rappelant que le plan Trump prévoit la libération immédiate de tous les otages. Cependant, la libération de tous les otages dès le début de l'accord semble irréaliste, l'organisation islamiste souhaite conditionner ces libérations au retrait de l'armée israélienne.
Le Hamas exige aussi des garanties claires selon lesquelles, une fois le cessez-le-feu décrété, les combats ne reprendraient pas. Enfin, l'organisation n'a même pas évoqué l'idée de déposer les armes alors que le désarmement du Hamas fait partie des 20 points du plan Trump. C'est une condition primordiale pour Israël. Malgré tout, le gouvernement israélien va envoyer une délégation pour négocier des pourparlers qui devraient débuter dès le 5 octobre en Égypte.
Invité du Journal inattendu ce samedi 4 octobre, l'animateur Arthur, qui raconte dans un livre son parcours difficile depuis le 7 octobre 2023 et la manière dont il a accompagné des familles d'otages, partage ce sentiment, entre espoir et scepticisme. "On a l'habitude des montagnes russes émotionnelles, reconnaît-il. Je vous rappelle qu'on est en train de négocier avec un groupe de terroristes. On ne parle pas avec une démocratie, on parle avec des terroristes qui ont massacré des milliers de gens et qui ont pris des jeunes, des femmes, des enfants, des vieillards, en otage. Donc j'ai envie d'être optimiste, j'ai envie de me dire que c'est le début de cette fin. Mais objectivement, tellement de fois on a cru qu'on y était, à cette libération des otages, et on a ressombré dans une déception."
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