Aux États-Unis, un homme âgé de plus de 65 ans était le premier cas grave humain de grippe aviaire détecté. Il avait été contaminé par le virus H5N1 via des oiseaux de basse-cour et sauvages. En décembre, les autorités sanitaires avaient rapporté que l'homme, qui souffrait d'une affection respiratoire, était "en état critique".
L'enquête de santé publique réalisée "n'a pas permis d'identifier d'autres cas de H5N1 ni de preuve de transmission de personne à personne. Ce patient reste le seul cas humain de H5N1 en Louisiane", a précisé le ministère de la Santé de Louisiane.
Le risque présenté par la grippe aviaire pour le grand public reste "faible". Aucune propagation de la maladie entre humains n'a été observée, mais le niveau de circulation du virus inquiète des experts. Donald Trump, dont l'investiture approche, avait notamment fait part de son souhait de supprimer une agence chargée de la préparation aux risques épidémiques.
Les autorités ont annoncé débloquer 306 millions de dollars pour renforcer la réponse nationale à cette menace en soutenant des programmes de surveillance épidémiologique et la recherche médicale.
Depuis plusieurs mois, les États-Unis font face à une épizootie, l'équivalent d'une épidémie chez les animaux, de grippe aviaire. Le virus circule dans des élevages de volailles et dans les troupeaux de bovins. Au total, 66 cas de grippe aviaire chez l'homme ont été détectés dans le pays depuis début 2024, l'extrême majorité de ces cas étant bénins.
Plus inquiétant, le virus a été détecté ces derniers mois chez une poignée d'individus n'ayant pas de contact connu avec un animal infecté.
Les experts craignent qu'une forte circulation du virus ne facilite une mutation lui permettant de se transmettre d'un humain à un autre. Certains craignent également qu'il ne se mélange à la grippe saisonnière.
Le séquençage génétique du virus retrouvé sur le patient de Louisiane a montré qu'il était différent de la version détectée chez plusieurs troupeaux de vaches laitières et dans des élevages de volailles. Une petite partie du virus présentait des modifications génétiques laissant penser qu'il aurait muté à l'intérieur de l'organisme pour s'adapter aux voies respiratoires humaines.
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