Gaza : Israël rejette une pause humanitaire réclamée par les États-Unis

Israël poursuit son offensive débutée il y a près d'un mois contre le Hamas avec une "opération terrestre intensifiée".

Les frappes sur la bande de Gaza se sont progressivement intensifiées depuis vendredi soir.

Crédit : FADEL SENNA / AFP

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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rejeté l'"idée d'une trêve temporaire" sans libération des otages aux mains du Hamas (au moins 240) après sa rencontre avec le secrétaire d'État américain Antony Blinken, vendredi 3 novembre à Tel-Aviv.

Si les États-Unis sont contre un cessez-le-feu, ils ont appelé à plusieurs reprises à des pauses des combats face à la situation humanitaire catastrophique dans la bande de Gaza, soumise aux bombardements israéliens depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre dernier et un siège total décrété deux jours plus tard.

Selon un haut responsable de la Maison Blanche, la libération des otages "nécessiterait une pause très conséquente du conflit." Il a évoqué dans la soirée du 3 novembre des "discussions très sérieuses" en cours.

Cette déclaration intervient alors que l'armée israélienne a admis avoir frappé une ambulance devant le principal hôpital de Gaza, al-Chifa, car le véhicule transportait, selon elle, des membres du Hamas. Une affirmation démentie par le mouvement islamiste palestinien, classé "organisation terroriste" par Israël, les États-Unis et l'Union européenne.

Cette frappe a fait 15 morts et 60 blessés, selon le ministère de la Santé du Hamas. Un bilan confirmé par le Croissant-Rouge palestinien.

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