Le président américain a une nouvelle fois secoué la scène internationale en adressant un message très clair au Hamas : "Si vous gardez des otages, vous êtes morts." Une déclaration choc, non seulement pour l’organisation terroriste, mais aussi pour les deux millions de Palestiniens vivant à Gaza, ce qui n'a pas manqué de faire réagir. En parallèle de cette menace forte, son émissaire rencontrait secrètement des responsables du Hamas au Qatar pour négocier la libération de certains otages, notamment cinq otages américains binationaux, dont un seul serait encore vivant.
Trump n'a jamais été connu pour sa retenue diplomatique, et ce dernier épisode le confirme. En mêlant menaces directes et négociations en coulisses, le président américain cherche une solution à la situation complexe des otages, tout en exerçant une pression maximale sur le Hamas. Il ne s'agit pas seulement d'une lutte pour la libération de 34 otages israéliens vivants et 24 morts, mais également d'une tentative pour reprendre le contrôle de Gaza en forçant le Hamas à se retirer de la région. Une stratégie où la grossièreté diplomatique et l'hyper réalisme se mêlent, fidèle à sa méthode habituelle de pression maximale.
Officiellement, les États-Unis considèrent toujours le Hamas comme un groupe terroriste et n’entretiennent pas de relations diplomatiques avec lui. Cependant, des contacts ont déjà eu lieu sous l’administration Biden, notamment à Beyrouth, et ce n’est pas une première. Selon les informations de RTL, les États-Unis ont même tenté, par le passé, de recruter une source palestinienne de Gaza afin d’en apprendre davantage sur le Hamas.
Ce qui semblait impossible à imaginer se produit donc en coulisses : les diplomates américains, tout comme les Français avant eux, doivent parfois négocier avec ceux qu’ils qualifient de "terroristes" pour résoudre des crises urgentes, comme celle des otages.
L'objectif de Trump est clair : l'organisation terroriste doit quitter Gaza. Cette position radicale n’est pas nouvelle, mais elle soulève une question importante : est-ce réaliste ? D’autant plus que le Hamas, comme l’indiquent nos sources, est divisé à l’intérieur même de ses rangs. Forcer le Hamas à se retirer reviendrait à expulser des milliers de combattants et à forcer des milliers d’hommes armés à renoncer à leurs armes. Ce qui, de l’avis de nombreux analystes, ne se produira probablement pas sans conflit majeur.
L’énorme plan de reconstruction proposé par les pays arabes, estimé à 50 milliards de dollars, conditionne pourtant l’aide à la disparition du Hamas de Gaza. Ce qui place Trump dans une position encore plus radicale. Le président américain a d’ailleurs rappelé qu’il avait fourni à Israël tout ce dont il avait besoin pour "finir le travail", insinuant un plan visant à vider Gaza de ses deux millions d’habitants pour en faire une "Riviera digne de la Côte d'Azur". Une vision qui, pour la communauté internationale, relève de la pure provocation.
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