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Fusillades aux États-Unis : le comportement inquiétant du tireur était connu
Robert Card, tireur qui a fait 18 morts et 13 blessés lors de fusillades dans le Maine, était connu de la police et de l'armée pour ses antécédents psychologiques.
Robert Card, auteur présumé de la tuerie dans le Maine, qui s'est probablement suicidé, a été retrouvé vendredi 28 octobre. Quelques jours plus tard, les autorités ont indiqué qu'elles connaissaient le comportement inquiétant du tireur.
Celui-ci a fait l'objet d'une évaluation de sa santé mentale durant l'été 2023, après avoir agi de manière erratique dans un centre d'entraînement de l'armée. Robert Card avait été interné dans un établissement psychiatrique pendant deux semaines après avoir "entendu des voix et menacé de tirer", sur une base militaire, rapporte le HuffPost.
Les autorités n'étaient pas en mesure de dire si les fusillades du 25 octobre, qui ont fait 18 morts et 13 blessés, avaient été planifiées à l'avance. Trois mois plus tôt, Robert Card avait essayé d'acheter un dispositif pour atténuer les coups de feu, indique un armurier. L'homme a finalement réussi à s'en procurer un en ligne, qu'il est venu chercher en magasin.
Des alertes auprès de la police
Pourtant, l'achat de silencieux est réglementé et interdit en cas d'antécédent psychologique. Pour tout achat de ce type, une demande doit être effectuée et l'attente est comprise entre six à huit mois. Robert Card, ancien instructeur de l'armée, avait dû remplir le formulaire plusieurs mois avant son internement dans un établissement psychiatrique.
Des membres de sa famille ont indiqué aux enquêteurs que le tireur présumé avait récemment parlé d'entendre des voix et qu'il avait évoqué le bowling et le bar dans lesquels les fusillades ont eu lieu. Le mois précédent, la police du Maine avait été alertée après des menaces de Robert Card à l'encontre de sa base et de ses compagnons d'armes.
L'armée avait ordonné que Robert Card "n'ait pas d'arme, ne manipule pas de munitions et ne participe pas à des activités de tir réel", selon un porte-parole. La direction médicale avait aussi tenté, à plusieurs reprises, de contacter l'homme.
