Les États-Unis ont renoué mercredi 26 septembre un dialogue
direct avec la Corée du Nord, où le chef de la diplomatie américaine Mike
Pompeo, qui a rencontré son homologue nord-coréen à New York, va retourner en
octobre après plusieurs semaines d'impasse sur la dénucléarisation.
Déjà tourné vers son nouveau sommet avec le dirigeant
nord-coréen Kim Jong Un, Donald Trump a affiché un optimisme à toute épreuve lors de l'Assemblée générale annuelle de l'ONU, où il avait l'an dernier
atteint l'apogée de son discours musclé contre Pyongyang en menaçant de "détruire
totalement" la Corée du Nord.
"Je pense que nous trouverons un accord",
"Kim Jong Un, un homme que j'ai appris à connaître et apprécier, veut la
paix et la prospérité pour la Corée du Nord", a-t-il assuré devant le
Conseil de sécurité, avant de dire, un peu plus tard, avoir reçu une nouvelle
lettre "extraordinaire" de sa part.
Il a toutefois appelé le monde à appliquer les sanctions de
l'ONU "jusqu'à ce que la dénucléarisation intervienne", "pour
faire en sorte que ces progrès se poursuivent". "Certains pays
violent déjà ces sanctions", a-t-il déploré, sans citer de noms.
Washington accuse la Russie et la Chine de relâcher la
pression. Et la Corée du Sud, alliée des États-Unis et en première ligne dans
le rapprochement avec le Nord, verrait d'un bon oeil un allégement des
sanctions pour encourager Kim Jong Un. "La
Corée du Nord a quitté son long isolement de son propre chef", "c'est
au tour de la communauté internationale de répondre positivement", a
plaidé le président sud-coréen Moon Jae-in à l'ONU.
Lors du premier sommet historique Trump-Kim en juin à
Singapour, l'homme fort de Pyongyang avait promis d'œuvrer à la
"dénucléarisation complète de la péninsule coréenne". Mike Pompeo a ensuite engagé des négociations
pour transformer cet engagement vague et ancien en un accord sur la
"dénucléarisation définitive et entièrement vérifiée" qu'il veut voir
aboutir d'ici début 2021.
Mais ces discussions ont vite stagné : le secrétaire d'État
est rentré bredouille d'une visite dans la capitale nord-coréenne en juillet,
accusé qui plus est d'employer des méthodes de "gangster". Et son
déplacement suivant, prévu fin août, avait été annulé par Donald Trump,
contraint de reconnaître, pour la première fois, l'insuffisance de progrès
concrets.
Depuis, une lettre de Kim à Trump et un troisième sommet
intercoréen Kim-Moon ont permis de confirmer le spectaculaire réchauffement en
cours après une année 2017 scandée par des menaces de guerre atomique. Donald Trump a annoncé cette semaine à l'ONU qu'il rencontrerait à
nouveau Kim Jong Un prochainement, à une date et dans un lieu qui restent à
préciser - "probablement un peu après" octobre, a dit Mike Pompeo à
la chaîne américaine CBS.
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