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Hillary et Bill Clinton
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À deux mois de l’élection américaine de novembre, une nouvelle affaire vient perturber la campagne d'Hillary Clinton. Dans le collimateur : la Fondation Bill, Hillary & Chelsea Clinton, accusée par les Républicain d'être un véhicule de trafic d'influence du couple. Les détracteurs affirment que lorsque Hillary Clinton était cheffe de la diplomatie, de 2009 à 2013, des donateurs étrangers (États, entreprises ou particuliers) contribuaient à cette fondation caritative créée en 2001 en échange de faveurs de la secrétaire d'État et de l'administration américaine. Pour faire taire les critiques, Bill Clinton a affirmé, lundi 22 août, que la fondation allait se réformer.
Cette annonce arrive au moment où Donald Trump, rival de Hillary Clinton dans la course à la Maison-Blanche, mise de plus en plus sur cette carte. Le magnat de l'immobilier a appelé lundi à la fermeture pure et simple de cette fondation, tâchant de dépeindre sa concurrente, qu'il qualifie de "crapule", comme une femme vénale et corrompue. "Les Clinton ont passé des décennies à se remplir les poches en s'occupant de leurs donateurs au lieu des Américains", a-t-il martelé, taxant la Fondation d'entreprise "la plus corrompue de l'histoire politique".
Si des garde-fous avaient été mis en place dès 2009 pour éviter tout conflit d'intérêts, cela n'a pas empêché certaines transactions d'échapper aux contrôles qu'était censée exercer l'administration américaine. L'organisme conservateur Judicial Watch, qui mène une véritable guérilla judiciaire contre la candidate démocrate a publié lundi de nouveaux emails obtenus sur ordre d'un juge en vertu des lois sur la transparence. Ils montrent que de nombreuses demandes de rendez-vous avec Hillary Clinton étaient envoyées à sa collaboratrice Huma Abedin par, ou au nom de donateurs de la fondation. Mais ces messages ne mettaient en évidence aucune faveur rendue.
C'est dans ce contexte pesant que Bill Clinton a détaillé lundi dans un message aux soutiens de la Fondation les réformes envisagées afin "d'éliminer les inquiétudes légitimes sur de potentiels conflits d'intérêts". Dorénavant, seuls les dons provenant de citoyens américains, de résidents permanents ou de fondations américaines seront acceptés. En outre, l'entreprise sera renommée "Fondation Clinton" et l'ancien président démissionnera du conseil d'administration. Les actions internationales de la fondation financées par des dons de gouvernements étrangers seront quant à elles transférées à "d'autres organisations qui s'engageront à poursuivre ce travail", selon lui.
Politiquement, le camp Clinton n'entend pas rester sur la défensive. John Podesta, président de l'équipe de campagne, a dénoncé à nouveau le refus de Donald Trump de publier sa déclaration de revenus, une tradition pour tout candidat à la Maison-Blanche. Il a également appelé le républicain à diluer ses investissements pour "que ses propres intérêts financiers ne puissent affecter les décisions prises par son éventuelle administration", appuyant ses propos sur une enquête du New York Times montrant que des filiales de l'organisation Trump avaient contracté des emprunts importants à la Bank of China.
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