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États-Unis : la Maison-Blanche accuse la Floride de vouloir "éliminer" le droit à l'IVG
Mardi 7 mars, la Maison-Blanche a accusé les autorités de la Floride de vouloir "éliminer" le droit à l'avortement, alors que le gouverneur de cet État du sud des États-Unis a présenté un projet de loi visant à restreindre encore davantage le droit à l’IVG.
Le droit à l'IVG menacé aux États-Unis ? La Maison-Blanche s'alarme d'un projet de loi en Floride qui interdirait l'IVG après six semaines seulement de grossesse. À la manœuvre, le gouverneur qui rêve de devenir président, Ron DeSantis. Jusqu'ici, ce dernier ne voulait pas modifier le seuil pour avorter fixé à 15 semaines en Floride. Mais son duel annoncé avec Donald Trump s'approche. Mardi 7 mars, il a dit soutenir une interdiction après six semaines. "Nous la signerons" a-t-il affirmé.
En retard dans les sondages, le gouverneur de Floride met la barre à droite. Livres censurés dans les écoles s'ils parlent trop de sexe ou d'esclavage, immigrés traités comme des criminels et maintenant l'avortement... cela en est trop pour Jane, mère de deux enfants, rencontrée près d'Orlando.
Elle va quitter la Floride dans quelques semaines : "Je vis ici depuis quatorze ans, mais je vais partir. On ne sent plus en sécurité, on n'a plus rien à voir avec ces gens qui veulent tout interdire", explique-t-elle, au micro de RTL. Direction la Virginie pour elle et sa famille. En 2022, DeSantis avait déjà signé une loi interdisant l'avortement au-delà de quinze semaines de grossesse, contre vingt-quatre auparavant, y compris en cas de viol ou d'inceste.
