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Un homme regarde les débris d'un restaurant endommagé par les inondations à Benetusser, dans la région de Valence (Espagne) le 2 novembre 2024
Crédit : Manaure QUINTERO / AFP
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Deux semaines après les pires inondations de l'histoire du pays, la côte est de l'Espagne subie encore de violents orages, et sur place les opérations de déblayages sont loin d'être terminées. Pour RTL à Valence, Hermine Le Clech a suivi plusieurs équipes de la Sécurité civile française qui sont en train de déblayer les rues et de rechercher d'éventuelles victimes coincées dans les décombres.
Au total, 40 secouristes de la Sécurité civile française et 10 pompiers des Pyrénées orientales sont en Espagne. Ils sont reconnaissables grâce à leur drapeau bleu blanc rouge sur leurs épaules. Une dizaine d'entre eux dégagent les routes obstruées par d'épaisses couches de boues, des carcasses de voiture complètement écrasées.
"J'évacue les différentes carcasses. Les voitures sont imbibées d'eau, le poids est presque doublé", explique Maxime, sur sa machine. "L'Espagne, c'est un pays comme nous", poursuit-il.
Quelques centaines de mètres plus loin, une équipe avance petit pas par petit pas, sous un pont dont les rambardes ont été arrachées. Les militaires tentent de retrouver d'éventuelles victimes, mais impossible d'avancer à pied. "Avec la force des eaux, les débris sont très compacts. C'est la première fois que je vois ça", poursuit ce secouriste.
Tous les secours français sont d'accord sur une chose : il faudra au moins une dizaine de jours pour déblayer au moins la partie qui leur a été attribuée.
Deux semaines après la catastrophe, n'est-ce pas trop tard ? Au contraire, c'est le moment d'après les pompiers. Il faut "soulager" les pompiers espagnols, à bout depuis plusieurs jours. "Quand on est arrivés, on a senti qu'ils étaient contents de nous voir", explique le Lieutenant colonel Delohane.
Du côté des habitants, les militaires français sont remerciés à chacun de leur passage. Quand ils saluent, Maria Jésus sort son téléphone de sa poche : "La première chose que j'ai faite, c'est prendre une photo pour montrer que nos voisins français sont arrivés ici. C'est une accumulation d'émotion".
"Il a fallu quatre jours pour que les militaires et la police arrivent. On s'est levées (avec sa fille) à quatre du matin pour aider", poursuit Maria.
Désormais dans ce quartier, il n'y a que des secours tricolores. L'un d'entre eux s'est même permis une blague dans le micro : "on dirait bien que je vais devoir me mettre à l'espagnol".
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