L'Airbus A320 de la filiale low-cost de Lufthansa s’est écrasé dans une zone très difficile d'accès, située à 1.500 mètres de haut, et où les sommets culminent à 3.000 mètres. L'appareil de la Germanwings reliait Barcelone (Espagne) à Düsseldorf (Allemagne) avec 144 passagers à bord et six membres d’équipage. Il n'y a eu aucun survivant. 65 Allemands et 45 Espagnols figurent parmi les victimes du crash.
En une phrase, le quotidien français, Libération, résume l’horreur : "Rien que des débris et des corps". Les autres unes en France s'interrogent à l'image du Figaro, "Questions autour de la catastrophe de l'A320". Le mot qui revient le plus souvent est "mystère". "Le mystère du crash des Alpes" titre Le Parisien tandis que Var-Matin n'emploie que les deux mots-clés pour décrire l'accident "Crash mystère". Même le journal économique Les Échos a réservé sa une au crash de l'A320 en titrant "Un mardi noir dans le ciel français".
Les quotidiens étrangers - notamment italiens, espagnols et britanniques - sont aussi unanimes sur les circonstances mystérieuses de l'accident. L’appareil s’est écrasé sans envoyer de signal de détresse. D'autres comme les journaux belges, Le Soir, et espagnols La Razon appuient leur une sur le chiffre du jour "150", le nombre de passagers morts à la suite de ce crash.
Avant de s'écraser, l'appareil a effectué une chute d'environ huit minutes. Huit minutes d'horreur sur lesquelles insiste bien Daily Mirror, El Mundo et le quotidien belge La Dernière Heure avec des images percutantes. Les journaux espagnols ABC et La Vanguardia, eux, perçoivent cet accident comme un "vol sans retour".
Enfin, la surprise vient du journal Le Monde qui ne mentionne nulle part la catastrophe dans sa Une. En effet, le crash est survenu quelques minutes après le bouclage de la rédaction qui se fait le matin à 10h30.
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