Reconnaissance de la Palestine par la France : "Une décision historique et courageuse", salue l'Autorité palestinienne

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Emmanuel Macron a reconnu lundi "l'État de Palestine" au nom de la France, depuis la tribune de l'ONU, tentant de renforcer la pression sur Israël en faveur de "la paix", dans le cadre d'un mouvement historique mais à la portée encore avant tout symbolique.

"Il pèse donc sur nous une responsabilité historique", a dit Emmanuel Macron lors de son discours à la tribune des Nations Unies. 

Il a également ajouté : "Nous devons tout faire pour préserver la possibilité même d'une solution à deux États, Israël et la Palestine, vivant côte à côte en paix et en sécurité".

Toutes les déclarations fortes d'Emmanuel Macron ⤵️

Palestine

"La France reconnaît l'État de Palestine" : ce qu'il faut retenir du discours d'Emmanuel Macron

Le président palestinien Mahmoud Abbas a appelé le Hamas à rendre les armes et condamné les attaques du mouvement palestinien du 7 octobre 2023 contre Israël, lors d'un discours par vidéo à l'ONU.

"Le Hamas n'aura aucun rôle dans le gouvernement, le Hamas et d'autres factions doivent rendre leurs armes à l'Autorité palestinienne", a insisté Mahmoud Abbas, privé de visa par les Etats-Unis pour assister à cette conférence sur la solution à deux Etats au siège de l'ONU à New York.

Dans la foulée du discours d'Emmanuel Macron, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a rappelé que la situation à Gaza était "intolérable". 

Il appelle également à une solution à deux États. "La solution à deux États est la seule issue à ce cauchemar », a-t-il écrit dans un poste sur X. 

"Le temps est venu", a estimé le président de la République dans un discours très attendu à New York lors d'une conférence sur la "solution à deux États". Il a affirmé être ainsi "fidèle à l'engagement historique" de la France "au Proche-Orient".

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conflit israélo-palestinien

Emmanuel Macron déclare à la tribune de l'ONU que la France "reconnaît aujourd’hui l'État de Palestine"

L'Arabie saoudite a appelé tous les pays à prendre la même "mesure historique" de reconnaître l'Etat palestinien après l'annonce formelle de la France lors d'un sommet que les deux pays coprésidaient à l'ONU.

"Nous appelons les autres pays à prendre une mesure historique similaire qui aura un impact important pour soutenir les efforts vers la mise en place de la solution à deux Etats, parvenir à une paix totale au Moyen-Orient et trouver une nouvelle réalité où la région peut jouir de la paix, de la stabilité et de la prospérité", a déclaré le ministre saoudien des Affaires étrangères, Fayçal ben Farhane, à la tribune.

Une ambassade de France en Palestine conditionnée à la libération de "tous les otages" et un "cessez-le-feu" à Gaza, a prévenu Emmanuel Macron.

"Il pèse sur nous une responsabilité historique. Nous devons tout faire pour préserver la possibilité même d'une solution à deux États, Israël et la Palestine, vivant côte à côte en paix et en sécurité", a ajouté Emmanuel Macron après avoir annoncé la reconnaissance de l'Etat de Palestine.

L'Autorité palestinienne a salué lundi soir l'annonce officielle par le président français, Emmanuel Macron, de la reconnaissance de l'Etat de Palestine par la France, la qualifiant de décision "historique et courageuse".

Le ministère des Affaires étrangères palestinien se félicite dans un communiqué "de la reconnaissance par la République amie de France de l'État de Palestine et la considère comme une décision historique et courageuse conforme au droit international et aux résolutions des Nations unies, soutenant ainsi les efforts déployés pour atteindre la paix et mettre en oeuvre la solution à deux États."

"Je déclare que la France reconnait aujourd'hui l'Etat de Palestine", a prononcé le chef de l'Etat à la tribune de l'ONU. "Cette reconnaissance est une manière d'affirmer que le peuple palestinien n'est pas un peuple en trop", a-t-il ajouté. Une décision qui "n'enlève rien aux droits du peuple israélien".

"Rien ne justifie plus la guerre à Gaza", a insisté Emmanuel Macron qui a appelé à "mettre un terme définitif" au conflit au Proche-Orient.

"Rien, jamais ni nulle part, ne doit justifier le terrorisme" a assuré Emmanuel Macron en rendant hommage aux victimes du 7-Octobre.

"Le temps est venu. Le temps est venu de libérer les otages détenus par le Hamas, de terminer la guerre", a commencé Emmanuel Macron à la tribune de l'ONU. "Le temps est venu car l'urgence est partout. Le temps de la paix est venu car nous sommes à quelques instants de ne plus pouvoir la saisir."

La reconnaissance de l'Etat de Palestine "est un moment historique, parce que c'est un message d'espoir pour les Palestiniens compte tenu de la tragédie humanitaire qui se joue aujourd'hui à Gaza", a estimé l'ancien Premier ministre, Dominique de Villepin, au 20 Heures de France 2. 

Donald Trump "pense que c'est une récompense pour le Hamas" de reconnaître l'État de Palestine, a dit sa porte-parole lundi.


Karoline Leavitt a ajouté que le président américain s'exprimerait mardi devant l'assemblée générale de l'ONU sur cette décision prise par plusieurs pays, dont la France, pour leur faire savoir que ce sont "des mots et pas assez d'actions concrètes."

Lors de son discours où il reconnaîtra l'État de Palestine, Emmanuel Macron devrait évoquer la question des otages israéliens et du cessez-le-feu. Le Président abordera aussi la question de l'avenir de l'autorité palestinienne. Pas question pour le chef de l'État de laisser entendre qu'il accorde un blanc-seing à l’autorité palestinienne. Une chose est certaine : ce discours sera particulièrement scruté.

"On est prêt à revenir à Gaza et assumer notre responsabilité, en matière de maintien de l'ordre et de sécurité, mais surtout la survie du peuple palestinien et la reconstruction", assure l'ambassadrice de Palestine en France, invitée sur RTL. "Le président a décrété des élections présidentielle et législatives d'ici fin 2026", a-t-elle ajouté.

RTL Soir

Palestine : Hala Abou Hassira, représentante de la Palestine en France, est l'invitée de RTL

22/09/2025 à 18:39 — 06m04s

"C'est une journée historique, un moment historique", a estimé Hala Abou Hassira, représentante de la Palestine en France, invitée sur RTL.

"Cette reconnaissance intervient dans un moment extrêmement difficile pour le peuple palestinien. Nous espérons qu'elle va créer une dynamique politique qui va contribuer à la concrétisation de la solution à deux États".

RTL Soir

Palestine : Hala Abou Hassira, représentante de la Palestine en France, est l'invitée de RTL

22/09/2025 à 18:39 — 06m04s

"Cette reconnaissance est surtout politique, car la France, en tant que membre du Conseil de sécurité de l’ONU, a réussi à entraîner avec elle une dizaine d’États importants, contrairement à ce que beaucoup imaginaient", estime Alain Duhamel sur RTL, qui souligne "un fait politique plus qu'une décision historique".

Une interview à retrouver en intégralité ici ⤵️

L'esprit de l'info

Reconnaissance de l'État de Palestine par la France : "Pas un fait historique, mais un fait politique important", estime Alain Duhamel

22/09/2025 à 09:43 — 07m57s

Avant la réunion prévue à l'ONU ce lundi, le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et le Portugal ont formellement reconnu dimanche l'État palestinien.

Le détail dans cet article ⤵️
 

Royaume-Uni

Le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et le Portugal reconnaissent l'État de Palestine

En reconnaissant la Palestine, la France entend redonner de l'élan au processus de paix et promouvoir une solution à deux États. Cette initiative vise également à inciter d'autres pays, notamment occidentaux, à suivre l'exemple français.

Cette décision pourrait redéfinir les dynamiques diplomatiques au Moyen-Orient.

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conflit israélo-palestinien

Reconnaissance de la Palestine par Emmanuel Macron : qu’est-ce que cela change ?

Bonjour et bienvenue dans ce live, dédié à la reconnaissance de l'État palestinien par la France. 
Cette reconnaissance, à la portée essentiellement symbolique, est prévue lors d'un sommet qu'organisent la France et l'Arabie saoudite sur l'avenir de la solution à deux États. Il s'agit de l'aboutissement d'un processus de plusieurs mois pour lequel Emmanuel Macron a bataillé ferme.