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Keir Starmer a évoqué la possibilité d'envoyer des troupes en Ukraine.
Crédit : OMAR HAVANA / POOL / AFP
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Une décision annoncée à la veille du discours d'Emmanuel Macron à l'ONU. Le Royaume-Uni, le Canada et l'Australie ont annoncé, ce dimanche 21 septembre, la reconnaissance officielle de l'État de Palestine. Dans la soirée, le Portugal a, à son tour, annoncé, via son ministère des Affaires étrangères, reconnaître l'État palestinien.
Cette annonce a pour objectif de "raviver l'espoir de paix et une solution à deux États" entre Israéliens et Palestiniens, selon le Premier ministre britannique Keir Starmer. "Aujourd'hui, pour raviver l'espoir de paix et d'une solution à deux États, je déclare clairement en tant que Premier ministre de ce grand pays, que le Royaume-Uni reconnaît officiellement l'État de Palestine", a annoncé Keir Starmer, dans une déclaration filmée publiée sur les réseaux sociaux.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a assuré, ce dimanche, que la reconnaissance était "un pas important et nécessaire vers la concrétisation d'une paix juste et durable", selon un communiqué de la présidence.
Un nombre croissant de pays, longtemps proches d'Israël, ont franchi ce pas symbolique ces derniers mois alors que l'armée israélienne a intensifié son offensive à Gaza, déclenchée par une attaque meurtrière du mouvement islamiste palestinien Hamas en 2023.
Le Premier ministre canadien, Mark Carney, a indiqué dans un communiqué, que la volonté était de "préserver la possibilité d'une solution à deux Etats" et que cette mesure s’inscrit
"dans le cadre d'un effort international".
Pour autant, "le Canada ne se berce pas d'illusions : il sait que cette reconnaissance n'est pas la panacée. Cependant, elle s'harmonise pleinement avec les principes d'autodétermination et les droits fondamentaux de la personne inscrits dans la Charte des Nations Unies et les politiques préconisées par le Canada depuis des générations".
"Le Portugal prône la solution à deux États comme la seule voie vers une paix juste et durable, une paix qui favorise la coexistence et des relations pacifiques entre Israël et la Palestine", a indiqué le ministre des Affaires étrangères du Portugal, Paulo Rangel.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé dimanche que son gouvernement allait étendre la colonisation juive en Cisjordanie occupée. "Depuis des années, j'ai empêché la création de cet État terroriste malgré d’énormes pressions, tant à l'intérieur du pays qu'à l'international", a-t-il déclaré dans une vidéo diffusée par son bureau. "Nous avons doublé les implantations juives en Judée et en Samarie (nom donné par Israël à la Cisjordanie, NDLR) et nous continuerons sur cette voie", a-t-il ajouté.
Le ministère israélien des Affaires étrangères a affirmé, dans un communiqué, "rejeter catégoriquement" la décision "unilatérale" de reconnaissance d'un État palestinien par des pays occidentaux.
"Cette déclaration ne favorise pas la paix, mais au contraire, elle déstabilise davantage la région et compromet les chances de parvenir à une solution pacifique dans l'avenir", poursuit le communiqué, qui dénonce "une récompense au plus grand massacre de juifs depuis la Shoah". Selon lui, elle "va à l'encontre de toute logique de négociation et de recherche d'un compromis entre deux parties, et elle éloignera davantage la paix souhaitée".
Lors d'un sommet lundi à New York, coprésidé par la France et l'Arabie saoudite, qui doit se pencher sur l'avenir de la solution à deux États, une dizaine de pays doivent confirmer leur reconnaissance formelle de l'État palestinien.
Les ministres israéliens d'extrême-droite Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich ont estimé que leur pays devait annexer la Cisjordanie en réaction à cette reconnaissance d'un État palestinien. Pour le premier, ministre de la Sécurité nationale, cela "impose une réponse immédiate" et demande le "complet démantèlement de l'Autorité Palestinienne".
Le second, ministre des Finances, a renchéri sur X en déclarant qu'il s'agit de "la seule réponse". "Monsieur le Premier ministre, le moment est venu et la décision est entre vos mains", a-t-il ajouté à l'adresse de Benjamin Netanyahu.
Plus tôt, avant l’officialisation, Benjamin Netanyahu avait accusé David Lammy, représentant du Royaume-Uni à l'Assemblée générale de l'ONU, de faire une "une récompense absurde pour le terrorisme".
Le Premier ministre israélien a indiqué qu’il allait "lutter à l'ONU et sur tous les autres terrains", contre, ce qu’il estime être une "propagande mensongère à notre encontre et contre les appels à la création d'un État palestinien qui mettrait en danger notre existence".
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