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Le président de la République Emmanuel Macron (à gauche) et le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.
Crédit : AFP
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Ce 22 septembre, à l'ONU, Emmanuel Macron doit déclarer que la France reconnaît officiellement l'État de Palestine. Le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et le Portugal ont annoncé avoir pris la même décision, suscitant déjà quelques réactions politiques en Israël tandis que, depuis plusieurs semaines, le Premier ministre Benjamin Netanyahu agite la menace de représailles, notamment contre la France et contre les Palestiniens.
Contre la France, d'abord, c'est la fermeture annoncée de notre consulat à Jérusalem, l'expulsion de diplomates ou encore la saisie de lieux gérés par la France. "On est prêts, on répondra", rétorque déjà la diplomatie française. Plus embêtant si Israël arrête de nous fournir des armes, comme les pièces détachées pour le casque connecté des pilotes de Rafale ou des renseignements, notamment sur les groupes terroristes dans la région.
En Espagne, qui a reconnu l'État palestinien il y a plus d'un an, l'ambassadrice d'Israël a été remplacée par une simple chargée d'affaires. Mais tout cela se gère.
L'autre type de représailles, plus sensible, serait l'annexion de la Cisjordanie. Déjà le 22 septembre, Netanyahu menaçait de continuer la colonisation de ce territoire palestinien. Les ministres d'extrême droite du gouvernement israélien réclament cette annexion, soit d'une petite partie symbolique, soit de presque l'ensemble du territoire. Attention, Paris prévient que cela serait une ligne rouge en violation des textes de l'ONU.
Cette reconnaissance par la France ne va pas arrêter la guerre à Gaza. Il n'y a que deux pays qui peuvent dire stop à Netanyahu : les États-Unis, en arrêtant de fournir des armes à Israël, qui n'a que cinq semaines de réserve de munitions, et les Émirats arabes unis, parce que ben Zayed peut retirer son pays des accords d'Abraham conclus il y a cinq ans.
Arrêter ces liens diplomatiques avec Tel Aviv, c'est toute la stabilité dans la région qui serait remise en cause. En lançant le processus de la solution à deux États à New York, Emmanuel Macron veut persuader Donald Trump de faire pression sur Netanyahu, un pari incertain, mais que la France veut gagner.
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