ÉDITO - États-Unis-Chine : "La liberté peut être sacrifiée à chaque moment", dénonce Saporta

Alors que la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis fait rage, l'Union européenne et le monde sont suspendus aux moindres faits et gestes des deux titans de l’échiquier international.

Donald Trump et Xi Jinping

Crédit : CHARLY TRIBALLEAU, Elvis Barukcic / AFP

TRUMP/CHINE - "Bienvenu dans le monde merveilleux des gros sous où la liberté peut être à chaque moment sacrifiée sur l'autel de la cupidité"

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TRUMP/CHINE - "Bienvenu dans le monde merveilleux des gros sous où la liberté peut être à chaque moment sacrifiée sur l'autel de la cupidité"

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D’un côté, il y a Donald Trump qui vitupère ! Qui veut vider Gaza des Palestiniens pour le transformer en Riviera, qui menace le Canada et le Mexique de droits de douane de 25 %, pour finalement dire pouce ! Et de l’autre, il y a Xi Jinping, qui fait beaucoup moins de bruit que le turbulent président américain, mais qui est bien parti pour lui faire très mal.

D’abord, il va taxer les exportations de charbon et de gaz américains à hauteur de 15 %. Pour les Chinois, ça va passer crème : l’énergie, ils l’achètent désormais massivement aux Russes. En revanche, côté USA, les 7 milliards d’énergie vendus aux Chinois, c’est un marché crucial.

Seconde attaque, bien plus sournoise encore, la Chine regorge de métaux rares. Elle fournit 80 % du tungstène mondial. Indispensable pour l’armement, l’industrie de la Tech, le spatial… Eh bien, la Chine a décidé de faire comprendre aux États-Unis que c’était elle qui avait le vrai pouvoir, et qu’elle pouvait couper à tout moment le robinet des métaux rares. Tiens d’ailleurs, si elle rajoutait un petit alinéa dans ses contrats avec les Américains pour s’assurer qu’ils ne puissent plus se servir du tungstène pour fabriquer leurs armes ?

Tout est décidément une histoire de rapport de forces… Et de business ! Quand Trump veut faire main basse sur le Groenland, on se doute bien que ce n’est pas pour les ours blancs. Et quand il se rabiboche avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ce n’est pas pour soutenir une démocratie, c’est pour ses métaux rares !