Allez, tous en rang ! Députés, sénateurs, qu’on les fasse cracher, qu’on leur coupe les cheveux, qu’on les fasse uriner sur une bandelette pour enfin confondre ces Tartuffes et révéler aux yeux des citoyens que si d’une main, nos politiques votent contre le narcotrafic, de l’autre, ils se roulent un joint ou se font un rail de coke.
Mais une fois démasqués, ces démagos, on les oblige à démissionner ? Bien sûr que non ! Tout doit rester anonyme. Pas question, selon le maire de Grenoble, de les culpabiliser. N’oublions pas que cette proposition émane d’un maire qui, la semaine dernière, voulait trouver "un motus vivendi" avec les dealers.
Puis comment punir des gens qui souffrent ? Éric Piolle est formel : si ces politiques se droguent, c’est "pour faire face au stress et au rythme de vie intenable". Depuis des mois que dure la mascarade post-dissolution, on avait envisagé beaucoup de raisons pour expliquer le comportement parfois cynique et peu courageux de certains de nos politiques. Grâce à Éric Piolle, on sait désormais que c’est à cause du stress et de la drogue.
Éric Piolle capitule-t-il face au narcotrafic ? Dénigre-t-il ses camarades en faisant des drogués hypocrites ? Il s’agit là d’une manœuvre pour banaliser la consommation de drogue. En vérité, c’est un renoncement. Et quand on est le maire d’une ville comme Grenoble, gangrenée par la drogue, on ne renonce pas, on se bat.
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