Une vidéo choc fait polémique aux États-Unis. Elle met en scène un personnage avec la tête de Donald Trump, en train de commettre un massacre. Le montage, réalisé par des partisans du président, est détourné du film Kingsman, une comédie d’espionnage. Il a été diffusé il y a quelques jours à l'occasion du rassemblement d'un groupe pro-Trump dans l'une des propriétés du chef d'État, son golf de Miami où il envisage d'organiser le G7. Le fils du locataire de la Maison-Blanche, Donald Junior, ainsi que son ex-porte-parole étaient présents à l'événement, mais ils disent ne pas avoir vu la vidéo.
Dans le clip, on peut donc observer un personnage avec la tête du président entrée dans une église baptisée "l'Église des fakes news". Il sort une arme et massacre des fidèles dont les visages ont été remplacés par des logos de médias, des chaînes de télévision américaines, des radios, des journaux, des sites internet... Et des adversaires de Donald Trump comme Barack Obama, l'ancien directeur du FBI qui l'a mis en cause dans l'affaire russe ou les Clinton, il "égorge" d'ailleurs son ancienne adversaire à la présidentielle de 2016.
Et la liste ne s'arrête pas là, on retrouve aussi Mitt Romney, un Républicain qui conteste Donald Trump, le président de la commission renseignement de la Chambre qui mène les investigations en vue d'une destitution et même des humoristes ou le groupe Black Lives Matter qui défend les noirs victimes de violences policières.
Des soutiens du président, sur les réseaux sociaux, veulent y voir de l'humour, mais la campagne Trump, de son côté, assure qu'elle n'en savait rien. L'organisateur du rassemblement au court duquel a été diffusé la vidéo polémique dénonce ce montage. De même pour la porte-parole de la Maison-Blanche, qui assure que le chef du gouvernement la condamne "fermement". Cependant, les médias n'ont cessé de demander à ce que le président s'exprime lui-même sur le sujet.
Ce dernier a l'habitude de communiquer dès qu'il a quelque chose à dire, du lundi 14 au mardi 15 octobre il a, par exemple, envoyé pas moins de 34 tweets en 24 heures. Aucun d'entre eux ne mentionnait l'affaire. Au contraire, lors de ses allocutions sur Twitter, il attaque presque tous les jours les journalistes, qu'il définit comme les "ennemis du peuple", les accusant maintenant d'être corrompus.
Des déclarations qui ont de graves répercussions. Un partisan pro-Trump, emprisonné pour 20 ans après avoir envoyé des bombes artisanales à plusieurs personnalités et plusieurs médias (dont certains figurent dans la vidéo) avait déclaré lors de son procès que le président l'avait inspiré.
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