"Désastre", "mentalement déficiente" : Trump intensifie ses attaques personnelles contre Kamala Harris

Le samedi 28 septembre, au lendemain d'une visite de Kamala Harris à la frontière entre les États-Unis et le Mexique pour discuter des questions d'immigration, Donald Trump s'est adressé à une foule lors d'un meeting dans le Wisconsin. 

Dans son discours, l'ancien locataire de la Maison-Blanche a directement accusé la vice-présidente d'être responsable des crimes commis par des migrants entrés illégalement aux États-Unis, affirmant qu'elle avait contribué à "l'effacement de notre frontière", selon CBS News.

"Je libérerai le Wisconsin de l'invasion massive de migrants", a-t-il affirmé. Le candidat républicain a également intensifié ses attaques personnelles contre Harris, la qualifiant de "mentalement déficiente" et de "désastre".

"Joe Biden est devenu mentalement déficient", a-t-il poursuivi. "Kamala, elle, est née comme ça. franchement, seule une personne atteinte d'un tel handicap mental pourrait permettre ce qui arrive à notre pays aujourd'hui. Tout le monde le sait".

Trump critiqué au sein de son propre camp

Les attaques personnelles de Trump à l'encontre de Kamala Harris ne sont pas nouvelles. Depuis qu'elle est entrée dans la course présidentielle, il n'a cessé de la cibler. En juillet, lors d'une réunion avec l'Association nationale des journalistes noirs, il avait faussement remis en question l'identité raciale de Harris. 

"Je ne savais même pas qu'elle était noire jusqu'à il y a quelques années, quand elle a soudainement décidé de l'être", avait-il déclaré. "Alors, je me demande, est-elle indienne ou est-elle noire ?".

Au sein du camp républicain, certaines figures de premier plan ont exprimé leur désapprobation face aux insultes de Trump contre Kamala Harris. Le sénateur de Caroline du Sud, Lindsey Graham, a suggéré qu'il serait plus approprié de se concentrer sur son bilan plutôt que de l'attaquer personnellement.

L'une des critiques les plus franches est venue de l'ancien gouverneur du Maryland, Larry Hogan, qui brigue un siège au Sénat. "Je trouve ces propos insultants, non seulement pour la vice-présidente, mais aussi pour les personnes réellement atteintes de handicap mental", a-t-il déclaré. 

"Cela fait des années que je répète que la rhétorique de division de Trump est quelque chose dont notre parti pourrait se passer", a-t-il ajouté lors d'une interview sur CBS News.

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