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Xi Jinping, président de la République populaire de Chine (à gauche) et Sanae Takeishi, Première ministre japonaise (à droite).
Crédit : ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP
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Le ton monte entre la Chine et le Japon. Le paroxysme a été atteint avec ce message publié sur X par le consul général de Chine à Osaka, Xue Jian, menaçant de "couper cette sale tête sans la moindre hésitation", en parlant de la Première ministre japonaise.
Le 7 novembre, la nouvelle cheffe du gouvernement japonais, Sanae Takaichi, avait répondu à une question de l'opposition japonaise, lui demandant ce qu'elle ferait si la Chine envahissait Taïwan. Elle a assuré qu'elle enverrait des troupes défendre cette démocratie de 23 millions d'habitants.
De son côté, Xi Jinping s'est froissé. Il veut faire de Taïwan la 23ᵉ province de la République populaire de Chine. Il n'a pas apprécié les propos de la Première ministre japonaise, et considère cela comme une ingérence. Depuis une dizaine de jours, plusieurs sanctions ont été mises en place.
Les films nippons ne passent plus dans les cinémas de Pékin. Mais surtout de nombreux voyageurs chinois annulent leurs vacances à Tokyo. Près de 500.000 billets ont été remboursés. Sachant que les Chinois représentent un quart des touristes étrangers.
Les fruits de mer japonais ne sont également plus les bienvenus dans les assiettes chinoises. La crise est telle qu'un émissaire japonais vient d'être envoyé en Chine pour tenter de calmer les tensions, car la bourse de Tokyo et le Yen sont en train de s'effondrer.
La Chine ne s'en cache pas, elle veut récupérer Taïwan. Potentiellement, par la force puisque l'armée chinoise grossit de façon exponentielle. Il suffirait d'une nuée de drones sur Taïwan et la messe serait dite. Xi Jinping veut toutefois essayer une méthode plus douce par la voie diplomatique. En cas d'invasion, peu de pays s'opposeraient à la Chine, Trump préfèrera détourner le regard, tout comme l'ensemble des pays du sud global.
De son côté, Le président taïwanais Lai Ching-te a publié ce jeudi 20 novembre 2025 une photo le montrant avec une assiette de sushi sur sa page Facebook, en signe de soutien à Tokyo après l'annonce par des médias que Pékin allait suspendre ses importations de produits de la mer japonais. Il a enfoncé le clou sur ses autres réseaux sociaux avec notamment une vidéo sur Instagram suggérant que "cela pourrait être un bon moment pour manger de la cuisine japonaise".
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