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Coronavirus : non, Trump n'a pas fait le parallèle entre le chômage et George Floyd

Ce lundi 8 juin nous nous attaquons à une fake news américaine. Non, Donald Trump n'a pas affirmé que la baisse du chômage était un grand jour pour George Floyd.

Le président américain, Donald Trump.
Le président américain, Donald Trump.
Crédit : CHIP SOMODEVILLA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
Coronavirus : non, Trump n'a pas fait le parallèle entre le chômage et George Floyd
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Jean-Mathieu Pernin - édité par William Vuillez
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Vendredi 5 juin, Donald Trump a parlé devant la presse pour se féliciter des chiffres du chômage, en baisse au mois de mai aux États-Unis. Et d’un coup, le président américain a fait une référence à George Floyd, notée en ces termes et envoyée sur Twitter par un journaliste de l’AFP : "La baisse surprise du chômage aux États-Unis vendredi ? Selon Donald Trump, elle marque "un grand jour" pour George Floyd, un homme noir dont la mort, par asphyxie sous le genou d’un policier blanc, a déclenché un mouvement de colère historique dans le pays".

Hallucinant, Donald Trump qui depuis ce drame n’a de réponse que sécuritaire, refusant toute réflexion sur le racisme dans son pays, se sert de George Floyd pour dire que finalement tout ne va pas si mal puisque lui-même aurait été content de voir le chômage baisser

En France de nombreux médias embrayent sur ce thème, aux États-Unis, le New-York Times dézingue l’impudeur de Trump. On peut en effet parler d’indécence mais en fait si la phrase a bien été prononcée, il s’agit d’une petite erreur d’interprétation comme l’indiquera par la suite, un nouveau message de l’AFP : "UNE ERREUR DUE À LA CONFUSION DU DISCOURS DE TRUMP".

Les journalistes qui suivent la Maison-Blanche le savent, si vous avez un esprit logique, les propos de Donald Trump vous échapperont. Donc il faut être vif, aux aguets et capable de relier des phrases qui n’ont pas grand-chose à voir entre elles. Vendredi, en présentant les chiffres du chômage en baisse, l’hôte du bureau ovale a parlé de "très grand moment pour notre pays" puisque malgré le coronavirus les États-Unis ont créé 2,5 millions d’emplois.

Trump n’a pas structuré sa pensée

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