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Coronavirus : les États-Unis retirent l'autorisation d’utiliser de l'hydroxychloroquine

Il était possible, depuis le 30 mars et en cas d'urgence, d'utiliser cet anti-paludique contre le coronavirus. Donald Trump fondait de grands espoirs sur ce traitement, dont l'efficacité contre la Covid-19 n'a jamais été démontrée rigoureusement.

Une boîte de Plaquénil, mécidament à base d'hydroxychloroquine, un dérivé de la chloroquine

Crédit : Damien Meyer / AFP

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Les autorités sanitaires américaines ont retiré lundi 15 juin l'autorisation d'utiliser en urgence deux traitements contre la Covid-19, la chloroquine et l'hydroxychloroquine, un temps défendus par Donald Trump.

"Il n'est plus raisonnable de croire que l'administration par voie orale d'hydroxychloroquine et de chloroquine soit efficace dans le traitement de la Covid-19", a déclaré dans un courrier la responsable scientifique de l'Agence américaine du médicament (FDA), Denise Hinton. "Il n'est pas non plus raisonnable de croire que les bénéfices connus et potentiels de ces produits dépassent leur risque connu et potentiel", a-t-elle précisé en annonçant la fin de leur utilisation en urgence.

La FDA avait donné le 30 mars son feu vert pour que ces traitements antipaludéens soient prescrits, uniquement à l'hôpital, à des patients contaminés par le coronavirus. Donald Trump fondait alors de grands espoirs sur l'hydroxychloroquine, dont l'efficacité contre la Covid-19 n'a jamais été démontrée rigoureusement.

Le président a lui-même reçu plus tard un traitement d'hydroxychloroquine à titre préventif pendant deux semaines. Mais la FDA avait mis en garde le 25 avril contre l'usage des deux antipaludéens "en dehors d'un milieu hospitalier ou d'essais cliniques en raison du risque de troubles du rythme cardiaque". En France, l’usage d'hydroxychloroquine contre la Covid-19 a été banni le 28 mai.

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