Le gouvernement britannique a été contraint de démentir les allégations selon lesquelles il serait derrière un réseau de faux comptes Twitter imitant le personnel du NHS, le système de santé publique au Royaume-Uni. L'exécutif est accusé d'avoir utilisé cette stratégie afin d'appuyer sa politique de lutte contre le coronavirus.
Bien qu'il n'ait pas encore publié de communiqué officiel, le ministère de la Santé et des Affaires sociales a répondu directement aux accusations sur Twitter, qualifiant les affirmations de "catégoriquement fausses" et condamnant les internautes pour avoir relayé ces accusations car il juge que cela "sape l'effort national contre le coronavirus".
Comme le rapporte le Guardian, les accusations ont d’abord été portées par John O’Connell, un rédacteur du site Far Right Watch, un groupe politique anti-nationaliste. Il a affirmé avoir identifié 128 comptes Twitter qui avaient été mis en place par des individus associés au département de la santé et des affaires sociales du gouvernement (DHSC) ou à des agences de marketing non identifiées travaillant pour le gouvernement.
Il a en assuré avoir démantelé un réseau de comptes coordonné pour promouvoir le concept d’immunité collective alors défendu par le gouvernement britannique et donner de l'écho à la politique du gouvernement contre le coronavirus. Le rédacteur du site Far Right Watch a également affirmé avoir identifié quatre personnes exécutant les comptes, qui, dit-il, ont depuis tous été supprimés, mais n’a pas encore publié leurs noms.
John O’Connell a publiquement affirmé que le gouvernement espérait que ses revendications seraient "balayées par des actualités en cours plus sérieuses". "Après tout, qui se soucie de la désinformation à échelle industrielle face à tant de morts ?", a-t-il assuré. Ses accusations ont commencé à être reprises par de nombreux journalistes, politiques et personnalités publiques de premier plan.
Twitter assure de son côté que ses "équipes spécialisées ne voient actuellement pas de preuves de manipulation coordonnée à grande échelle de la plateforme entourant les conversations sur le Covid-19, y compris une coordination suggérée associée au gouvernement britannique". Le réseau social contredit les allégations largement diffusées à l'encontre du gouvernement.
Pour rappel, les bots - comptes automatisés qui publient du contenu et infiltrent les communautés pour tenter d’influencer les débats en ligne - existent sur toutes les grandes plateformes technologiques. L’année dernière, Twitter a suspendu plus de 5.000 comptes pro-Trump dénonçant le rapport Mueller comme un "canular de RussiaGate".
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