Le chef d'État nord-coréen Kim Jong-Un a décidé, dimanche 15 mai, d'appeler à la mobilisation immédiate de l'armée pour résoudre des problèmes de "réserves de médicaments" dans la capitale du pays. Dans le même temps, l'agence officielle KCNA a indiqué que huit nouveaux dus à de la "fièvre" avaient été enregistrés.
Selon le dirigeant, l'épidémie provoquerait de "grands bouleversements", et ce, alors que le pays a l'un des systèmes de santé parmi l'un des pires au monde. La Corée du Nord ne dispose d'aucun vaccin sur son sol, aucun remède antiviral n'est également disponible. Le pays est, par ailleurs, incapable de mener des campagnes de dépistage de masse.
Selon KCNA, Kim Jong-Un s'est plaint, lors d'une réunion d'urgence du bureau politique dimanche, que "les ordres n'ont pas encore été correctement exécutés et que les médicaments n'ont pas été correctement fournis aux pharmacies". D'après lui, cité par l'agence de presse, les pharmacies n'ont pas respecté l'ordre de rester ouvertes 24 heures sur 24, a-t-il ajouté.
"Les responsables du gouvernement et du service public de la santé en charge de l'approvisionnement ne se sont pas retroussé les manches, ne prenant pas la pleine mesure de la crise actuelle, se contentant de parler de l'esprit de dévouement au service du peuple", a asséné le dirigeant face à son audience.
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