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Comment Donald Trump entreprend de diviser l'Union européenne

Face à l'augmentation des droits de douane annoncée par Donald Trump, l'Union européenne se heurte à des dissensions sur la stratégie à adopter. Fermeté ou négociation ? Entre les deux, le cœur d'Ursula von der Leyen balance.

Ursula Von der Leyen et Donald Trump en 2020
Crédit : Jim WATSON / AFP
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Eléonore Aparicio
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Diviser pour mieux régner. Cette expression, attribuée à Philippe de Macédoine, résume bien la politique commerciale entreprise par Donald Trump. Dès le lendemain de son investiture qui s'est déroulée le 20 janvier 2025, le 47ᵉ président des États-Unis a renouvelé ses menaces de taxer les produits venant de Chine, du Canada, mais également de l'Union européenne.


"L'Union européenne est très mauvaise pour nous. Ils nous traitent très mal. Ils ne prennent pas nos voitures ou nos produits agricoles. En fait, ils ne prennent pas grand-chose", a-t-il déclaré. Des menaces prises au sérieux par la Présidente de la Commission Ursula von der Leyen qui cherche à éviter une guerre commerciale avec la première puissance mondiale. 

"Notre priorité absolue consistera à engager le dialogue sans attendre, à examiner quels sont nos intérêts communs et à nous préparer à la négociation", a-t-elle déclaré dans son discours au Forum de Davos, mardi 21 janvier. 

Des divergences au sein de l'Union européenne

Les États-membres de l'Union européenne sont divisés sur la stratégie à adopter pour faire face à la guerre commerciale avec les États-Unis. Certains prônent la fermeté tandis que d'autres préfèrent garder de bonnes relations avec Donald Trump. C'est le cas notamment du Premier ministre hongrois Viktor Orban et de son homologue italienne Giorgia Meloni, tous les deux invités à l'investiture du Président américain.

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"Nous travaillons pour essayer d'aligner les positions, mais je sens que les lignes bougent. Je suis en ce moment à Davos et je discute avec beaucoup d'acteurs qui sont conscients que la donne est en train de changer et que les relations commerciales vont devenir de plus en plus agressives", assure Marc Ferracci, ministre en charge de l'industrie et de l'énergie, invité sur RTL mercredi 22 janvier. 

Le but, c'est d'engager un rapport de force

Marc Ferracci, ministre en charge de l'industrie et de l'énergie

Pour répliquer, l'Union européenne est en capacité de mettre en place, entre autres choses, des taxes supplémentaires sur les produits américains. "Il faut les faire de manière intelligente, de manière raisonnée. Le but, ce n'est pas de rentrer dans une forme de guerre commerciale", précise tout de même le ministre.

"Le but, c'est d'engager, si d'aventure Donald Trump met à exécution ce qu'il dit, un rapport de force", poursuit-il. En 2018, la Commission européenne avait déjà engagé ce rapport de force en taxant certains produits américains suite à l'augmentation des droits de douane sur l'acier et l'aluminium, décidée par Donald Trump. 


Pour se protéger des effets néfastes des annonces de Donald Trump, la Commission européenne pourrait également être tentée de renforcer ces accords de libre-échange avec le Canada et le Mercosur. Un autre sujet qui divise les Européens.

Le Canada lui-aussi divisé

Au Canada, la riposte tente de s'organiser. Les provinces et les territoires du pays ont signé une déclaration commune où ils s’engagent à apporter "une réponse solide à d’éventuels droits de douane américains", rapporte Le Monde. Seule l’Alberta, moteur pétrolier du pays, a refusé de signer cette déclaration.


Le Premier ministre Justin Trudeau n'a pas exclu de mettre fin aux exportations d'énergie vers les États-Unis. Une piste qui ne plaît pas à la première ministre albertaine, Danielle Smith, qui refuse que la principale source de revenu de sa province soit utilisée comme moyen de pression contre le président américain Donald Trump. 

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