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"Cette pub a ruiné mon esprit de Noël" : McDonald's fait polémique aux Pays-Bas avec un spot réalisé en utilisant l'IA générative

En essayant de tourner en dérision l'esprit de Noël aux Pays-Bas, MacDonald's a raté sa cible. L'enseigne a retiré une pub réalisée avec l'intelligence artificielle dont l'atmosphère étrange a choqué les internautes néerlandais.

Au Pays-Bas, MacDonal's fait polémique avec une publicité réalisée avec l'IA générative

Crédit : Morning Brew/X

AFP - édité par Jérémy Billault

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Le père Noël bloqué en plein trafic, une chorale de Noël sous la pluie battante, une femme coincée entre les portes du tramway, les bras chargés de cadeaux... La branche néerlandaise de McDonald's a annoncé le 10 décembre avoir retiré de la diffusion une publicité de Noël générée par intelligence artificielle, qui a déclenché de nombreuses critiques en ligne.

Non sans humour, la vidéo de 30 secondes intitulée "la période la plus terrible de l'année", dépeint en plusieurs saynettes générées par l'IA une suite d'événements malheureux se déroulant dans une ville qui rappelle Amsterdam.

Mais la publicité, qui invite les clients à passer les fêtes plus sereinement chez McDonald's, a déclenché une vague de critiques sur les réseaux sociaux. "Cette publicité à elle seule a ruiné mon esprit de Noël", a déclaré un utilisateur. "Bon débarras à l'IA de mauvaise qualité", a commenté un autre.

La publicité "visait à refléter les moments stressants qui peuvent survenir pendant les fêtes aux Pays-Bas", a déclaré à l'AFP la chaîne de restauration rapide. Mais nous reconnaissons que pour beaucoup de nos clients, il s'agit de 'la plus belle période de l'année'."

"Elargir la palette d'outils à notre disposition"

Melanie Bridge, directrice générale de The Sweetshop Films, qui a réalisé la publicité, a défendu le projet dans un message publié sur LinkedIn.
"Il ne s'agit pas de remplacer le savoir-faire, mais d'élargir la palette d'outils à notre disposition. La vision, le goût (...) cela restera toujours l'apanage des humains", a-t-elle déclaré. 

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Melanie Bridge a également insisté sur le travail fourni, le nombre d'heures ayant "dépassé celui d'un tournage traditionnel" pour atteindre cinq semaines à temps plein avec une équipe de dix personnes. 

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"Qu'en est-il des humains qui auraient dû y participer, les acteurs, la chorale ?", a répondu sur LinkedIn Emlyn Davies, de la société de production indépendante Bomper Studio. "Dix personnes sur un projet comme celui-ci, c'est très peu par rapport à un tournage traditionnel en direct", a-t-elle déploré.

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