Burkina Faso : le groupe jihadiste GSIM revendique les attaques de Ouagadougou
Le groupe d'idéologie salafiste a revendiqué samedi 3 mars la double attaque perpétrée vendredi 2 mars dans la capitale du Burkina Faso, selon l'agence mauritanienne privée "Al Akhbar".

Le Groupe pour le soutien de l'islam et des musulmans (GSIM) a revendiqué les attaques du vendredi 2 mars à Ouagadougou, affirmant avoir agi en représailles à une opération française au Mali, dans un message parvenu samedi à l'agence privée mauritanienne "Al Akhbar".
Le groupe dirigé par le Touareg malien Iyad Ag Ghaly a mené ces attaques contre l'état-major des forces armées du Burkina Faso et l'ambassade de France à Ouagadougou, qui ont fait 7 morts parmi les militaires. 12 autres personnes ont été blessées et se trouvent en urgence absolue selon un bilan officiel. Du côté des assaillants, 9 ont été tués.
Le GSIM dit avoir commis ces attaques "en réponse à la mort de plusieurs de ses dirigeants dans un raid de l'armée française dans le nord du Mali il y a deux semaines", rapporte l'agence, citant un communiqué de l'organisation.
Le 15 février, une vingtaine de jihadistes présumés avaient en effet été "tués ou capturés", selon l'état-major français, lors d'une opération aérienne et au sol des forces françaises visant le groupe d'Iyad Ag Ghaly dans le nord-est du Mali, à proximité de la frontière avec l'Algérie.
Ce même groupe avait déjà revendiqué l'attaque qui avait coûté la vie à deux militaires français dans le nord du Mali, au moins de février.
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