En juin dernier, de nombreux observateurs se montraient optimistes, notant "une baisse massive de la présence d’algues vertes en Bretagne" en 2020. Deux mois plus tard, force est de constater que c'est tout l'inverse. Selon les premières données du Centre d’étude et de valorisation des algues (Ceva), la zone recouverte d’algues vertes en Bretagne, en juillet 2020, serait 15 à 20 % supérieure à la moyenne calculée sur les 19 dernières années.
Pour le mois d’août 2020, "on sera probablement à 30 % de plus", indique l’organisme d’observation. Une différence de perception due aux fortes pluies de la fin juin, qui ont convoyé davantage de nitrates, des composés à l'origine des algues vertes. C'est notamment le cas dans la baie de Saint-Brieuc.
Le phénomène d’échouage d’algues vertes est accéléré par l’agriculture intensive présente en Bretagne. Le plan gouvernemental pour lutter contre ces échouages vient d’être prolongé. Cependant, il ne concerne que le nord de la Bretagne tandis que cette année, les algues vertes ont attaqué au sud, dans le Morbihan. Le syndrome de la ligne Maginot a encore frappé.
Une prise de conscience a clairement eu lieu à l’été 2009, lorsqu'un cavalier, pris dans un amas d’algues vertes avec sa monture dans les Côtes-d’Armor, avait vu son animal périr. Les algues vertes sont par ailleurs soupçonnées d'avoir provoqué quatre décès. Le phénomène existe depuis 1971 mais certains élus auraient fermé les yeux par intérêt touristique. Depuis, la situation évolue.
Les produits pour traiter la terre sont pointés du doigt. Ils donnent ce délicat parfum d’œuf pourri lorsque les algues vertes s’installent. De nouvelles données devraient confirmer la multiplication des échouages au cours de l’année.
En visite dans une Californie en flammes, où 35 personnes ont péri depuis le début de l’été, le président américain à nié l’impact du réchauffement climatique. La région s’assèche mais le président balaye cet argument en affirmant que "ça finira par se refroidir". Donald Trump impute la multiplication des incendies à l’explosion des arbres, trop secs. Il est vraiment temps que ça se refroidisse, en effet.
EDF, Ikea, H&M ou encore Google et Apple ont signé ce mardi une lettre ouverte dans laquelle ils demandent aux dirigeants européens d’éviter "les pires effets du climat et assurer une reprise économique durable et compétitive". Ces entreprises demandent une baisse de 55% des émission de CO2 d’ici 2030. Le cap est actuellement fixé à -40%.
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