Brésil : l'ancien président Jair Bolsonaro hospitalisé dans un état "stable" après un "malaise"

Jair Bolsonaro a passé la nuit du 16 au 17 septembre dans un hôpital de Brasília. Selon sa famille, l'ancien président brésilien a fait un malaise mardi après-midi, qui l'a laissé "près de dix secondes sans respirer".

L'ancien président brésilien Jair Bolsonaro quitte l'hôpital DF Star après avoir subi une intervention médicale le 14 septembre 2025.

Crédit : Ton Molina / Getty Images South America / Getty Images via AFP

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L'ancien président brésilien Jair Bolsonaro est mal en point. Sur le réseau social X, son fils aîné Flavio a annoncé, mardi 16 septembre, l'hospitalisation soudaine de son père après un malaise. Il a dû passer la nuit de mardi à mercredi dans un établissement de santé à Brasília.

Assigné à résidence depuis début août, l'ex-président "a ressenti un malaise, avec une forte crise de hoquet, des vomissements et une chute de pression", a expliqué son enfant.

Le septuagénaire a eu un "épisode plus sévère" de crise de hoquet qui l'a laissé "près de dix secondes sans respirer", a-t-il ensuite déclaré aux journalistes devant l'hôpital. Son état est "stable mais il n'a pas bonne mine", a poursuivi le sénateur.

Après des examens, l'ancien dirigeant brésilien a reçu des médicaments par intraveineuse, a précisé sur Instagram son épouse, Michelle Bolsonaro. Elle a demandé aux sympathisants de son mari de "continuer à prier" pour lui.

Une longue histoire médicale

Ce nouveau problème de santé est survenu quelques jours après sa condamnation à 27 ans de prison pour tentative de coup d'État. Cependant, il ne pourra être incarcéré qu'après l'épuisement de tous les recours possibles, et sa défense a déjà annoncé qu'elle ferait appel prochainement. En juillet 2025, il avait déjà été contraint de porter un bracelet électronique et l'utilisation des réseaux sociaux lui avait été interdite.

Ces dernières années, l'ex-président a connu de nombreux problèmes de santé. Il a d'ailleurs été opéré à plusieurs reprises, en raison des séquelles d'un attentat à l'arme blanche subi lors d'un bain de foule en pleine campagne électorale, en 2018.

En avril 2025, il a subi une lourde intervention chirurgicale à l'abdomen de plus de douze heures pour résorber une occlusion intestinale. Il est resté ensuite trois semaines à l'hôpital pour sa convalescence.

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