"Je renonce à mon poste de président", a annoncé Evo
Morales dimanche 10 novembre, après trois semaines de contestation en Bolivie dues
à sa réélection. Sa démission "permettra de rétablir la paix et de
maintenir la stabilité pour le bien de la Bolivie", a déclaré le
commandant des forces armées du pays, Williams Kaliman, aux journalistes. C’était
l’armée et plusieurs opposants au chef de l’Etat qui lui avaient demandé de quitter
ses fonctions. Plusieurs ministres, une
dizaine de députés et le président de l’Assemblée ont également démissionné.
Le dirigeant indigène de 60 ans avait annoncé plus tôt dans
la journée la convocation de nouvelles élections pour "pacifier le pays" mais n’avait pas réussi à apaiser les tensions. De nouveaux affrontements entre
les opposants et les forces de l’ordre se sont déroulés ce dimanche. La publication
d'un rapport de l'Organisation des États américains (OEA) réclamait
l'annulation du scrutin contesté du 20 octobre pour cause d'irrégularités.
Evo Morales s’était fait réélire le 20 octobre dernier pour
un quatrième mandat jusqu’en 2025. La population avait pourtant rejeté cette
option dans un référendum en 2016. Les résultats de l’élection ont été
qualifiés de frauduleux par l’opposition. "Notre démocratie est en danger à cause du coup d'Etat
en cours que des groupes violents ont lancé contre l'ordre
constitutionnel", avait proclamé Evo Morales vendredi 8 novembre.
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