Benyamin Nétanyahou, poursuivi pour corruption, a adressé une demande de grâce officielle au président israélien

Dans une vidéo diffusée par ses services, Benjamin Netanyahu a estimé que la poursuite de son procès, entamé il y a plusieurs années, "déchire" Israël "de l’intérieur". Il a affirmé que les audiences, auxquelles il doit témoigner trois fois par semaine, représentaient "une exigence impossible à satisfaire" pour un chef de gouvernement. Ce dernier est mis en cause dans plusieurs affaires de corruption, dans lesquelles il est régulièrement entendu par la justice israélienne. Trois dossiers distincts, portant notamment sur des soupçons de fraude, d’abus de confiance et d’avantages indus, demeurent ouverts.

Le Premier ministre, qui réaffirme son innocence, a jugé qu’"une fin immédiate du procès contribuerait grandement à apaiser les tensions" et à ramener une forme de réconciliation nationale. 

Un soutien appuyé de Donald Trump

Quelques jours plus tôt, le président américain Donald Trump avait adressé une lettre au chef de l’État israélien Isaac Herzog, l’invitant à envisager une grâce pour Benjamin Netanyahu. Selon le bureau présidentiel, la demande de Washington est arrivée "ce matin-là" et a rappelé qu’une procédure formelle devait être engagée par toute personne souhaitant obtenir une grâce.

Donald Trump avait déjà publiquement évoqué cette possibilité le 13 octobre dernier, lors d’un discours à la Knesset, estimant que le Premier ministre israélien devait être "protégé" de poursuites qu’il juge politiquement motivées.

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