Le sujet du jour. En l’espace de dix jours, un ballon et trois objets volants ont été aperçus au-dessus du ciel américain. Le ballon, rapidement qualifié de "ballon espion", volait à environ 18 kilomètres d’altitude. Il a finalement été abattu au-dessus de l’Océan Atlantique. Selon John Kirby, porte-parole du département de la Défense Américaine, les États-Unis n'ont "pas encore pu définir précisément ce qu’étaient ces objets". Les trois derniers objets non identifiés étaient de différentes formes : octogonales pour l’un, cylindriques pour les autres, volant à des altitudes différentes.
La porte-parole de la Maison-Blanche a tenu à préciser que les autorités américaines n'avaient "aucune indication d'extraterrestres ou d'activités extraterrestres", et le Pentagone a assuré qu’aucun de ces objets ne présentait une menace d’attaque, malgré des risques pour la sécurité des vols civils. Les regards se tournent alors vers la Chine, supposée responsable de ces vols soudain. Après le premier ballon espion, Washington a accusé Pékin d’avoir déployé une flotte d’appareils au-dessus d’une quarantaine de pays sur tous les continents. Désormais, le ciel est surveillé.
Pourquoi on en parle ? Est-ce finalement l'affaire du ballon chinois qui a permis de regarder un peu différemment ce qui se passe dans le ciel ? À plus ou moins haute altitude ? La méfiance est-elle fondée ou exagérée ?
Analyse. "Il y avait un objet volant non identifié qui a été abattu au-dessus de l'Alaska, un au-dessus du Canada, abattu par un jet américain et un autre au-dessus du lac Huron, donc près du Michigan. On estime que c'est parce que les États-Unis ont agrandi la sensibilité des radars. Donc c'est cette récurrence qui pose question", Lionel
Gendron, correspondant de RTL aux États-Unis.