Un nouvel objet volant a été abattu dimanche 12 février dans le ciel américain, au-dessus du lac Huron, dans le nord des États-Unis, à la frontière avec le Canada. Depuis le ballon espion chinois, c'est le quatrième objet volant qui est ainsi abattu. Toutes les émissions politiques du dimanche s'y sont attardées, notamment Meet the Press sur la chaîne NBC, qui se demande ce qui peut bien se passer dans le ciel.
D'abord le ballon chinois abattu, puis vendredi, un objet de la taille d'une petite voiture au-dessus de l'Alaska, un autre au-dessus du Canada samedi et dimanche, un "objet" volant, de structure "octogonale", précise le Pentagone, près du Michigan. Sur les trois derniers objets, aucune preuve que ce soit lié à de l'espionnage. En fait, on ne sait rien.
Même les membres de la commission du renseignement comme Jim Himes, censé être l'un des hommes les mieux informés du pays, sont dans le flou. "On n'a pas encore été briefé. J'ai des inquiétudes quand je vois que l'administration ne communique pas plus. J'imagine qu'il n'y a pas encore beaucoup d'informations à partager", commente-t-il.
Pas d'informations, ou on ne veut pas en donner, en tout cas, ce manque de transparence entraîne deux impressions négatives pour les Américains : soit Washington nous cache des éléments importants, se disent-ils, soit les États-Unis ont des lacunes pour la surveillance de leur territoire.