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L'homme ne pourra prétendre à une libération conditionnelle qu'à 112 ans
Crédit : RTLnet / SIPA
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Plus de deux siècles de perpétuité. L'appel à la Cour suprême des États-Unis d'un homme ayant commis des vols à main armée dans le Missouri en 1995 a été rejeté lundi 23 avril. Inculpé de 18 infractions pénales, il écope finalement d'une peine de 241 ans de prison.
La sentence extrêmement lourde de Bobby Bostic, à l'époque âgé de 16 ans, ne lui laisse la possibilité de prétendre à une libération conditionnelle qu'à l'âge de 112 ans.
La magistrate Evelyn Baker, initialement chargée de l'affaire, avait pris la décision de cumuler ses peines plutôt que de les confondre. En 2010, pourtant, la Cour suprême avait tranché en interdisant l'emprisonnement à vie d'une personne mineure n'ayant pas commis d'homicide. En 2012, la décision avait même été étendue à des cas de mineurs ayant commis un homicide, et, en 2016, la mesure avait été jugée applicable rétroactivement.
Bobby Bostic ne bénéficiera pas de cette jurisprudence car selon les procureurs, la décision s'applique à un crime unique. Ils ajoutent que celui-ci a été condamné à effectuer une très longue peine, mais à pas à la perpétuité.
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