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Au sommet de l'Otan, un Joe Biden batailleur mais gaffeur

Alors que de nombreuses critiques ciblent l'état de santé de Joe Biden, le président sortant a commis deux lapsus, confondant Vladimir Poutine avec Volodymyr Zelensky et Donald Trump avec Kamala Harris.

Joe Biden lors de sa conférence de presse en marge du sommet de l'Otan.
Crédit : WASHINGTON, ÉTATS-UNIS
Nathan Joubioux & AFP
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Serait-ce la bourde de trop pour Joe Biden ? Lors de sa conférence de presse, en marge du sommet de l'Otan, à Washington, ce jeudi 11 juillet, le président américain a commis deux erreurs majeures, qui relanceront sans doute le débat sur son incapacité à diriger le pays quatre années de plus.

"Et maintenant je veux passer la parole au président de l'Ukraine, qui a autant de courage qu'il a de détermination. Mesdames et messieurs, le président Poutine", a-t-il déclaré, alors qu'il accueillait le chef d'État ukrainien Volodymyr Zelensky. 

Joe Biden, qui a orchestré la réponse occidentale à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, s'est écarté du micro avant de réaliser son erreur et d'y revenir pour dire : "Il va battre le président Poutine. Le président Zelensky. Je suis tellement concentré sur le fait de battre Poutine".

Une erreur dont se sont immédiatement emparé ses adversaires républicains, qui ont fait circuler la vidéo sur les réseaux sociaux.

Joe Biden tente d'apaiser les peurs

Malgré ce lapsus, Joe Biden a répété qu'il était le candidat démocrate "le plus qualifié" pour la présidentielle de novembre. "Je ne suis pas dans la course pour [préserver] mon héritage [politique]. J'y suis pour finir le travail que j'ai commencé", a-t-il assuré. "Je l'ai [Donald Trump] battu une fois et je le battrai encore". 


Confronté à de vifs débats sur son acuité mentale, il a expliqué qu'il serait toujours capable, s'il était réélu, de "gérer" les présidents chinois et russe, Xi Jinping et Vladimir Poutine. "Je suis prêt à les gérer maintenant ainsi que dans trois ans", a affirmé le dirigeant démocrate de 81 ans. "Je suis déterminé à être candidat, mais je pense qu'il est important d'apaiser les peurs", a-t-il également avancé.

Il a conclu en assurant que tous les examens neurologiques auxquels il a été soumis ont montré qu'il allait "bien". "J'ai eu trois examens neurologiques intenses et conséquents" menés par un neurologue, le dernier "en février", a-t-il rappelé, et "ils disent que je suis en bonne forme". "Je vais bien. Je suis testé tous les jours sur mes capacités neurologiques" de par "les décisions que je prends chaque jour".

Donald Trump et Kamala Harris

Pour autant, Joe Biden s'est illustré une nouvelle fois, ce jeudi, en confondant Donald Trump et Kamala Harris. "Je n'aurais pas choisi le vice-président Trump pour être vice-président si je ne pensais pas qu'elle était qualifiée pour être présidente", a-t-il expliqué. Il voulait évidemment évoquer sa colistière Kamala Harris. Mais cette fois, il ne s'est pas repris comme il l'avait fait pour son premier lapsus.

L'enjeu n'était pas seulement de se défendre sur le fond, mais d'avoir de la repartie, de s'exprimer clairement, d'une voix assurée, sans notes et sans prompteur. Il en avait été incapable le 27 juin dernier pendant un débat face à son prédécesseur républicain Donald Trump. Mais outre ces lapsus, Joe Biden n'a pas perdu pied de la même façon, même s'il s'est interrompu plusieurs fois pour toussoter et malgré ses quelques bafouilles.

Nombreuses critiques sur la candidature de Biden

Pendant ce temps, la révolte continue de gronder au sein de son partiNombreux sont les démocrates qui doutent que le président américain puisse encore sauver sa candidature, à quelques semaines de la convention d'investiture qui se tiendra du 19 au 22 août à Chicago. George Clooney a également émis des réserves sur sa candidature.


"Ni la conférence de presse de ce soir ni l'interview prévue lundi [sur la chaîne NBC, NDLR] n'offriront au président le salut politique qu'il recherche", a cinglé dans un communiqué Ritchie Torres, élu de New York.

Selon le New York Times, l'équipe de campagne de Joe Biden et de sa colistière Kamala Harris a commencé à mener discrètement des sondages sur les chances de la vice-présidente, âgée de 59 ans, face à Donald Trump.

La chaîne CBS affirme, elle, que de nombreux parlementaires démocrates sont déjà prêts à demander publiquement un retrait, comme la dizaine d'élus qui l'ont déjà fait.

Dans un sondage Ipsos diffusé jeudi par le Washington Post et ABC, 67 % des personnes interrogées estiment que le président américain devrait retirer sa candidature. Parmi les seuls électeurs démocrates, c'est aussi l'opinion majoritaire, à 56 %.

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