Attentat de Bruxelles : ce que l'on sait de la mort du tireur présumé

Au lendemain de la fusillade qui a fait deux morts dans le centre de Bruxelles, le tireur présumé est mort l'hôpital, après son interpellation dans un bar bruxellois par les forces de l'ordre.
C'est un témoin qui a prévenu la police belge, arrivée peu après 8h dans un café d'un quartier populaire de Bruxelles. Selon le parquet fédéral, des coups de feu ont été tirés, et le suspect a été abattu. L'assaillant, d'origine tunisienne, avait avec lui la même arme de guerre, un fusil semi-automatique utilisé lundi soir, contre des supporters suédois.

La traque aura donc duré toute une nuit, et les habitants de Schaerbeek n'ont pas caché leur soulagement ce midi : "Je n'ai pratiquement pas dormi de la nuit, parce que finalement, on va travailler, puisqu'on dépose les enfants à l'école. Forcément que j'étais inquiète. C'est sûr que l'angoisse est quand même là, ce n'est pas normal. Les gens viennent pour regarder un match de football, tranquillement, pour passer du bon temps. J'ai juste envie de pleurer" ; "La plupart des Bruxellois devaient être inquiets. Un psychopathe qui a des idées un peu folles, ça perturbe tout un pays."

 Ce présumé terrorisme ciblait clairement la communauté suédoise au nom des Corans brûlés cet été dans cet État. La Belgique a relevé son niveau d'alerte terrorisme au maximum dans la capitale. Il n'y a pas eu pour autant de réelles psychoses ce matin. Restent de nombreuses interrogations sur le profil de cet homme en situation irrégulière, qui avait disparu des radars.