Après Boualem Sansal, le journaliste Christophe Gleizes espère aussi une libération à l'issue de son procès début décembre

"Sa place n’est pas en prison, car la place d’un journaliste qui ne fait que son métier n’est jamais en prison". Après la grâce de l'écrivain Boualem Sansal, la famille de Christophe Gleizes, journaliste français détenu lui aussi au Maroc, a dé,op,dans une tribune au quotidien Le Monde "l'absurdité des accusations" portées contre lui. 

Christophe Gleizes, journaliste de 36 ans et collaborateur des magazines "So Foot" et "Society", a été condamné en Algérie à sept ans de prison en juin dernier. Il est accusé d'avoir eu des contacts avec un dirigeant de la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), qui est également un responsable du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK), une organisation considérée comme terroriste par les autorités algériennes depuis 2021.

Nous y croyons plus que jamais

La famille de Christophe Gleizes

Elle espère que ce dernier sera à son tour libéré à l'issue de son procès en appel le 3 décembre."Nous avons toujours considéré que seul l'apaisement des relations entre la France et l'Algérie pouvait conduire à une issue favorable pour Christophe et aujourd'hui nous y croyons plus que jamais", écrivent la mère de Christophe Gleizes, Sylvie Godard, son frère, Maxime Gleizes, et son beau-père, Francis Godard.

Ils indiquent dans leur tribune avoir été autorisé "à trois reprises" à rendre visite au journaliste. "Nous avons été rassurés sur son état de santé et sur les bonnes conditions de sa détention, mais sa place n'est pas en prison, car la place d'un journaliste qui ne fait que son métier n'est jamais en prison", précisent-ils. 

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Dans un communiqué diffusé après l'arrivée de l'écrivain Boualem Sansal en France, mardi 18 novembre, l'Élysée a adressé quelques mots au sujet du journaliste sportif. "Nous pensons aussi à notre compatriote Christophe Gleizes, dont nous souhaitons ardemment la libération. Nous y travaillons", a-t-elle écrit. Le comité de soutien à Boualem Sansal a également appelé à la "libération immédiate" du journaliste. La maire de Paris, Anne Hidalgo a indiqué ce mardi qu'elle écrirait au président algérien pour demander la libération du Français. "Christophe n’a rien à faire en prison, il doit revenir", a-t-elle affirmé dans l'hémicycle du Conseil de Paris, rapporte Le Parisien. 

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