En Algérie, le pouvoir tente d'étouffer la contestation dans l'œuf. Le départ forcé d'Abdelaziz Bouteflika en avril 2019, n'a pas apaisé la colère de la rue, et notamment de la jeunesse, qui réclame toujours un changement total de régime. Des groupes de manifestants tentent de se rassembler malgré l'interdiction pour cause de coronavirus.
Avec l'apparition de la pandémie, les grandes manifestations du mouvement
Hirak ont dû s'interrompre. Puis, en pleine crise sanitaire, le nouveau
président Abdelmadjid Tebboune qui avait pourtant promis le dialogue, a fait voter une loi
permettant de poursuivre les militants, mais aussi les journalistes ou les
blogueurs qui osent se moquer du pouvoir.
Depuis, la justice multiplie les poursuites, dénonce Aïssa Rahmoune de la Ligue algérienne des droits de l'homme. "Depuis le début du confinement en Algérie, le régime en
place profite de cette situation pour s'attaquer effectivement aux activités du Hirak : une centaine d'arrestations, des activistes du Hirak, mais aussi des militants des droits de la
personne humaine".
L'une des dernières en date est Amira Bouraoui, gynécologue et mère de deux enfants, qui incarnait il y a quelques années l'opposition à un quatrième mandat de Bouteflika. Elle a été arrêtée chez elle et condamnée à un an de prison ferme. Pour certains, la situation des droits humains en Algérie est aujourd'hui pire qu'elle ne l'était du temps de Bouteflika.
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