Concernant d'abord la vente à distance (Internet, achat par correspondance), on peut toujours se rétracter sous un délai maximum de quatorze jours (à compter de la réception bien ou de la signature contrat de service). "Il va de soi que pour se rétracter, il vaut mieux un recommandé", rappelle François Carlier, de l'association de consommateurs CLCV. Contrairement à une croyance répandue, les consommateurs ne bénéficient pas d’un droit de rétractation pour les achats effectués sur les stands d'une foire ou d'un salon. "Ne vous laissez influencer par des propos parfois malicieux de certains commerçants", insiste le journaliste.
Si on a souscrit un crédit pour un achat, il est toujours possible de se rétracter. La question est de savoir si annuler ce crédit entraîne l’annulation de la vente. Quand il s’agit d’un crédit directement affecté à la vente (crédit auto, électroménager), la rétractation du crédit entraîne annulation du vente. S'il s’agit en revanche d’un crédit à la consommation standard (prêt personnel, crédit revolving), on peut toujours se rétracter mais cela n’annule pas la vente, explique le journaliste.
Quid en cas de démarchage téléphonique ? Si c’est le professionnel qui appelle pour vous proposer un produit et que vous dites "oui", le consommateur ne sera engagé qu’après avoir signé et accepté l’offre communiquée. "Attention, un clic sur Internet peu faire office de consentement", affirme François Carlier.
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